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vendredi 25 mai 2018

La cage aux folles II



1980

Titre original : La cage aux folles II
Alias: La cage aux folles 2

Cinéaste: Édouard Molinaro

Comédiens: Michel Serrault - Ugo Tognazzi - Marcel Bozzuffi

Notice SC
Notice Imdb

Vu en mkv

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Aïe! Autant j’ai bien aimé le premier film, autant cette redite, malgré quelques petites idées faisant de bons moments, ne tient pas bien la route. Il y a de nombreux dérapages dans le rythme et la mise en scène. Le film n’est pas à proprement parler mauvais, non, mais la sauce ne prend plus que par intermittence.

C’est surtout dans le scénario et les dialogues qu’il manque de la percussion, L’humour y est très pauvre, se contentant de répéter ce que le premier film avait déjà abordé largement, mais cette fois, la nouveauté, l’art de la rupture ont déserté.

Seul Michel Serrault parvient à faire sourire, par son jeu, l’investissement personnel admirable qu’il met toujours dans son personnage.

 Les intentions n’ont pas l’air bien audacieuses, en témoignent donc les dialogues très plats. On a presque l’impression que les acteurs improvisent leurs dialogues, ce n’est pas bon signe.

Il y a tout de même, je l’écrivais plus haut, quelques idées intéressantes, exploitées jusqu’à la corde et donc finalement un peu maladroitement, sans grande finesse. J’en vois deux très précisément : les agents secrets obligés de se féminiser et le périple que traversent Alban et Renato en Italie. Ce sont là les deux singularités de ce 2e film. Le reste reprend les gags précédents : la follitude hystérique d’Alban, l’homophobie ridicule de Galabru, la complicité entre Alban et Renato mise à rude épreuve.

Les deux comédiens sont bien. Du moins quand ils sont ensemble, en interaction. Je ne suis pas tout à fait convaincu par Ugo Tognazzi

 qui a parfois l’air un peu emprunté dans son jeu. C’était parfois un peu le cas dans le premier film, ici, cette sensation se répète un chouïa davantage.

Michel Serrault

 y va complètement à fond, il est génial de bout en bout, comme si le film reposait entièrement sur ses épaules. Il s’amuse, c’est indéniable, comme un petit fou et il sauve le film à n’en pas douter. Il m’arrache quelques sourires par ses dons naturels de clown irrésistible.

Non, ce qui ne fonctionne pas c’est la trop grande faiblesse générale de cette histoire. Sur le papier, les idées sont bonnes, mais la mise en scène ne réussit pas à les concrétiser avec finesse. On est presque tenté de s’ennuyer à de très nombreuses reprises, ce qui pour une comédie ressemble à la pire des forfaitures. Le rythme, bon sang, le rythme! Il aurait fallu un bon scénariste, des dialogues plus costauds et un metteur en scène plus inspiré pour que cette suite fusse à la hauteur du premier film. Manqué!
Trombi:
Michel Galabru:
Marcel Bozzuffi:
Paola Borboni:
Benny Luke:
Giovanni Vettorazzo (droite right):
Glauco Onorato:
Roberto Bisacco:
Gianrico Tondinelli:
Riccardo Berlingeri:
Stelio Candelli:
Tom Felleghy: (centre)
Danilo Recanatesi:
Roberto Caporali et Lorenzo Dannon?:
?:

mercredi 4 octobre 2017

Le petit baigneur



1968

Titre original : Le petit baigneur
Titre anglophone: The little bather

Cinéaste: Robert Dhéry
Comédiens: Robert Dhéry - Louis de Funès

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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Ma relation personnelle à ce film ressemble à un yoyo. Petit, j’adorais voir et revoir les diffusions télé, innombrables rendez-vous plein de joie. Puis à l’adolescence, alors que j’adorais toujours voir la plupart des films de Louis de Funès, celui-ci perdait de son attrait, sans que je puisse saisir les raisons de ce désamour. Difficile de se retourner et d’analyser maintenant ce dédain, étant donné le plaisir que je retrouve aujourd’hui. J’ai peut-être un peu de mal avec Robert Dhéry.
Et dans ce “petit baigneur”, son rôle est particulièrement crétin, plus tartignol que branquignol? Son comique physique et grimacier ne me touche toujours pas vraiment. A l’époque, je n’avais pas l’appui de la nostalgie pour trouver matière à indulgence.

J’ai donc éprouvé à cette revoyure un grand plaisir. Le film m’a semblé alerte, très mouvementé, coloré, plein d’invention. Louis de Funès
est au meilleur de sa forme : un pur régal de mauvaise foi, de colère hystérique, de cupidité ahurissante. Et la joyeuse bande qui l’entoure m’a beaucoup plu. Tout cela est peut-être question d’humeur? Quoiqu’il en soit, on retrouve tout de même l’esprit de groupe qu’il y a dans les films de Dhéry. On pense à “La belle américaine”, aux “belles bacchantes” surtout, cette agitation collective, ce sentiment de profusion aussi, d’émulation dans le rire et l’amitié évidente.
Le rythme n’est pas toujours d’une grande justesse dans l’écriture avec un scénario aux différentes parties inégales, certes, mais certaines séquences sont particulièrement animées. Quant aux échanges entre les personnages, ils sont toujours servis de façon impeccable. Les acteurs sont bons, simplement.

Au final, le film se laisse regarder avec plaisir, surtout dans la 2e partie, celle du dimanche chez les Castagnier avec la séquence du tracteur ou celle sur les canaux languedociens.

Louis de Funès retrouve une troupe d’amis et semble s’y ajuster avec allégresse, ce qui se traduit par une composition flamboyante. Le petit baigneur n’est pas mon film de Louis de Funès favori, loin de là, mais dont la qualité indéniable produit un agréable moment.
Trombi:
Philippe Dumat: (gauche, left)