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jeudi 15 juin 2017

A nous les garçons



1985

Titre original : A nous les garçons

Cinéaste: Michel Lang
Comédiens: Sophie Carle - Valérie Allain - Franck Dubosc - Eric Elmosnino - Roland Giraud

Notice SC
Notice Imdb

Vu à la télé

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Je l’ai revu récemment, avant de revoir son aïeul L'hôtel de la plage. La revoyure de ce dernier m’a rappelé combien A nous les garçons devait à son devancier. Et donc dans une certaine mesure, comment Michel Lang a peut-être tenté de se répéter pour retrouver le succès.

Mais le regard tout neuf (n’ayant pas vus ces deux films depuis belle lurette), le visionnage de A nous les garçons m’a procuré un certain plaisir. Je dois concéder que je ne m’y attendais pas du tout. Mes souvenirs, aussi parcellaires fussent-ils, évoquaient plutôt un ennui : le seul point qui restait positif dans ma mémoire était l’émoi qu’avaient suscité Valérie Allain
 et surtout Sophie Carle
 qui représentaient pour l’ado que j’estois l’archétype de la beauté féminine. Ce doux souvenir s’accompagnait de celui de la participation de Sophie Carle à la série Edouard et ses filles, souvenir sans doute plus brumeux, attendu que je n’ai jamais pu mettre la main (ou la rétine en l’occurrence) sur cette série et la revoir au moins une fois.

Quoiqu’il en soit, même si la mécanique des gags et le fil narratif ne sont des plus originaux, j’ai eu quelque plaisir à revoir certains acteurs pas mauvais du tout. Je citerais volontiers Amélie Prévost,
 Claire Vernet,
 Henri Guybet
 et un excellent Roland Giraud.

Je ne sais si ce sont toujours les yeux de l’amour, mais chez les jeunes, les deux filles Valérie Allain et Sophie Carle ont un jeu sans doute moins assuré, mais qui est plus que correct. Le pauvre Franck Dubosc
 est très mauvais, manquant d’assurance et de coffre encore à l’époque, toutefois Jean-Noël Brouté
 est sans doute pire, très irritant en roquet. Chez les jeunes gars, on retiendra plutôt Eric Elmosnino
 déjà très sûr. Il apporte beaucoup de gaieté et d’humour dans les séquences où les jeunes comédiens sont de la partie.

Mais les histoires des parents, bien que très vaudevillesques, sont tenues avec davantage de maîtrise. C’est aussi indéniable que cruel pour la jeune génération. Ils ont le talent et l’expérience manifestes pour donner ici ou là de l’émotion. Parfois - peut-être trop rarement d’ailleurs? - le film arrête sa course aux gags, généralement volant pas bien haut, avouons-le, et se penche plus sérieusement sur les personnages, leurs atermoiements, leurs défaillances. Et c’est une douce respiration qu’il faut savoir savourer. A nous les garçons n’est pas une grande comédie, loin de là, mais au détour d’une scène, un acteur, une actrice réussissent à nous cueillir, se renvoyant la balle avec une certaine adresse, à faire sourire ou bien à attendrir. C’est déjà fort appréciable.

Trombi:
Amandine Rajau:

Blanche Ravalec:

Roger Trapp:

Jesse Garon:

Yves Jouffroy:

Étienne de Balasy:

Cécile Auclert:

Jean-Claude Bourbault:

Sonia Vareuil:

Jacques Leplus:?

Sylvain Levignac:

Annabelle Mouloudji (centre):

Nathalie Mazeas:

Colette Teissèdre:

?

mercredi 19 octobre 2016

Les beaux malaises



2016

Saison 1
4 épisodes

Réalisateur: Eric Lavaine
Comédiens: Franck Dubosc - Anne Marivin

Notice SC
Notice Imdb

Vu à la télé

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Après avoir découvert que cette mini série de 4 épisodes (ce qui constitue dans la durée l’équivalent d’un long métrage finalement) était l’adaptation d’une série québécoise, j’ai ressenti une légère déception. En effet, j’ai d’abord cru que c'était une création. Je l’ai trouvée plutôt bonne, drôle, pertinente, émouvante. Et donc, de savoir que ces dialogues, ces idées ont été écrits par d’autres, par ailleurs, cela a quelque peu altéré mon plaisir.

L’humour de Franck Dubosc axé sur un personnage de mythomane poétique me plait bien. Et de le voir ici l’étoffer encore, en l’ancrant davantage dans le réel, le confronter à des questions plus graves sur le couple, la sexualité, la paternité, la vieillesse, la maladie ou la mort était par conséquent une très agréable surprise.

Et je constate qu’en réalité il a plutôt adapté la série canadienne. Forcément, je suis un poil refroidi. Mais passée cette émotion, il faut que j’essaie de considérer le résultat fini, en faisant abstraction de tout cela.

J’ai perçu parfois comme un ralentissement de l’action, mais cela n’a pas d’incidence négative, j’ai même envie de dire “bien au contraire”. En effet, cette série construit son récit sur un rythme plus naturel, plus cool pour que les comédiens aient la possibilité de marquer des temps. À part certaines scènes où les répliques cinglantes doivent fuser, la série s’accommode un tempo normal avec des respirations plus émouvantes, permettant de goûter avec sérénité des échanges et des situations plus divers. L'humour y est pluriel.

Et au risque de me répéter, il est accompagné de réflexions et d’émotions puissantes. J’ai beaucoup aimé cette diversité et cette prise de risque évidente. Jouer sur toutes ces tonalités divergentes est plus que périlleux en comédie. Or, l’ensemble reste cohérent et d’une fluidité constante.

Certes, on ne sait trop à qui l’on doit ces plaisirs entre les créateurs québécois et les adaptateurs français. Certes encore, ce plaisir de suivre ces épisodes n’a pas toujours la même intensité. Certains moments sont un peu plus mollassons, mais dans l’ensemble cela se tient très bien. A la fin, on a le goût de reviens-y. J'espère effectivement qu’ils récidiveront.

Les comédiens sont très bons. Voilà encore un point fort de la série. Le couple Dubosc/Marivin est très juste. Anne Marivin
est une talentueuse comédienne ; il n’y a guère de surprise à la voir évoluer avec autant de grâce que d'humour sur un fil d'équilibriste. J’insiste sur la belle complicité qui se dégage de son association avec Franck Dubosc.
 J’ai déjà pu apercevoir que ce comédien avait du coffre (sans doute bien plus qu’il ne se l’imagine lui même d’ailleurs). Avec l'âge, l'expérience venant, Dubosc ose davantage jouer sur un mode plus réaliste que par le passé, tout en parvenant à maintenir un substrat poético-absurde à son personnage. Il est épatant ici. Très naturel, simple et pourtant toujours drôle. Belle justesse.

Mais l’ensemble de la distribution m’a plu. Les rôles secondaires sont aussi bien tenus. La direction d'acteurs mise sur un jeu naturel, ultra réaliste, grâce aussi à une mise en scène qui prend soin d’éviter les grands effets et également en se laissant porter par des dialogues plutôt bien tournés, bref une sobriété efficace.

Une bonne série en somme !

Trombi:
Xavier Mathieu:

Ariane Mourier et Sébastien Pierre:

Claudine Vincent:

Antonin Brunelle-Remy et Aminthe Audiard:

Alexandra Alévêque:

Christine Brücher et Garlan Le Martelot:

Christophe Canard:

Sébastien Castro:

Joséphine Draï:

Constance Labbé:

Sophie Le Tellier:

Claude Levêque:

Guilaine Londez:

Dorothée Tavernier (droite, right):

Tatiana Werner:

Claude Barichasse:

Stephen Scardicchio:

?, ?, Monique Martial, Yves-Robert Viala, Pierre Trapet et ?:

Patrick Ingoure?

Mélanie Marcaggi: