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dimanche 14 septembre 2014

Tais-toi quand tu parles!



1981

Titre: Tais-toi quand tu parles!

Cinéaste: Philippe Clair
Comédiens: Edwige Fenech - Aldo Maccione -

Notice SC
Notice Imdb

Vu en VHS





J'ai vu ce film il y a si longtemps que j'avais un souvenir très flou. Je me souvenais que de 2 ou 3 trucs : Edwige Fenech
qui déjà me fascinait alors que je devais avoir entre 7 et 10 ans, les murs blancs de chaux de Monastir et vaguement Aldo Maccione
faisant le clown au bord d'une piscine ou dans le désert. La revoyure est sévère : le film n'est finalement que ça, trois choses qui ne s'analysent jamais vraiment, trois éléments disparates qui ne parviennent pas à "coller".

Et des trois, je n'en retiendrais qu'un seul, la belle Edwige Fenech, furieusement belle, même filmée par Philippe Clair. Monastir n'est pas bien utilisée. Mettre en valeur une si belle ville n'est manifestement pas la préoccupation majeure du réalisateur. Quant à Aldo Maccione, on a la désagréable impression qu'il n'est pas dirigé, qu'il improvise son texte.

Bref, c'est un très mauvais film. On peut raisonnablement être perplexe sur cette production. Je suppose que Philippe Clair a voulu importer en France le modèle italien de la comédie puérile et polissonne qui a si bien fonctionné dans les cinés outre-alpins. Le casting est très italien. Je ne connais pas l'histoire, mais je soupçonne Clair d'avoir voulu faire coup double en francisant ce genre de films, en alliant "comédie italienne paillarde" et "humour" pieds-noirs. Ça donne un navet difficilement regardable à jeun.

Autre sujet de curiosité : je crois bien que j'ai vu ce film à la télé un dimanche soir sur TF1. Et là, on se demande comment une bouse pareille a pu être proposée en prime-time. La pauvreté des moyens techniques, de la distribution, du texte et du scénario fait peur.

Est-ce qu'on peut verser ce film du côté nanar de la force? Est-ce qu'on peut en rire sans avoir recours à des substances que le code pénal réprouve? Je ne suis sûr parce que ce n'est jamais drôle, même involontairement. On ne s'en approche jamais à vrai dire. Dans le genre d'humour grivois et imbécile, on pourrait aller chercher Benny Hill comme référence à l'époque. L'anglais passe pour un cador à côté de ça. J'aimais beaucoup Benny Hill quand j'étais môme, pas seulement pour les érections que ses playmates pouvaient provoquer parfois (pas de révolution internet à l'époque), mais parce qu'il était parfois drôle. Ici, Maccione fait pitié et Philippe Clair est juste consternant. Je suis très surpris que ce soit si mal écrit. N'importe qui, pris au hasard dans la rue, pourrait faire avoir écrit ce film.

Et j'éprouve une certaine tristesse pour des comédiens comme Jacques François

 ou Philippe Nicaud
qui ont dû participer à ça pour le pognon et le voyage. Surtout Edwige Fenech que j'admire tant.

Cette actrice est sûrement une des plus belles femmes que j'ai jamais vues. Mais elle n'est pas une mauvaise actrice non plus, elle a même quelques bonnes prestations à son actif. J'ai même de la peine pour Aldo Maccione pour qui je n'ai pas d'antipathie particulière. C'est un film assez dur pour les comédiens, une épreuve qui paraît compliquée à endurer.

Trombi:
Clément Harari:

Jack Lenoir:

Zorah Faiza:

Nico il Grande et André Nader:

Jamil Joudi:

Daniel Derval:

Dominique Zardi:

Daniel Bilalian:

Caroline Berg:

Sophie Favier (4e partant de la gauche):

Tarak Harbi?

jeudi 7 novembre 2013

Quel gran pezzo della Ubalda tutta nuda e tutta calda



1972

Alias: Ubalda

Cinéaste:Mariano Laurenti
Comédiens: Edwige Fenech - Karin Schubert - Pippo Franco - Umberto D'Orsi

Notice SC
Notice IMDB

Vu en dvd




Sur les toutes premières images, sur le générique, j'ai eu le fol espoir que j'allais assister, peut-être, à un film picaresque, incisif, un conte critique à l'instar de L'armata brancaleone. Voir Pippo Franco dans son armure déglinguée marcher dans la campagne italienne a convoqué les souvenirs lointains du film de Monicelli.

Espoir fou et vite éteint bien entendu quand le chevalier errant essaie de boire à une cascade, mais n'y parvient pas parce que la mandibule de son heaume ne cesse de glisser devant sa bouche. Le ton est donné : burlesque, enfantin, grotesque. Le niveau de cet humour est très bas de plafond, il va falloir foutrement se baisser pour y accéder. Gymnastique que je vais très rapidement abandonner. Je suppose qu'il vaut mieux connaître et apprécier le comédien principal Pippo Franco pour parvenir à rire ou sourire à ses pitreries.

Et encore une fois, la comédie érotique italienne me laisse pantois : à qui peut bien se destiner ce genre de production ? L'humour y est clairement enfantin : un tabac dans les cours de récré ! Mais le reste est tout aussi nettement à destination des adultes. L'aspect rabelaisien du film est clair. On y loue les charmes de superbes donzelles, de la boustifaille ou des plaisirs champêtres. On y vante même l'hypocrisie des hommes : le moine qui purifie ses ouailles, à coups de bâton pour les hommes, à coups de bistouquette pour les dames ; l'adultère et la jalousie y sont dépeints comme consubstantiels à la conjugalité. Le film renifle évidemment du côté des auteurs médiévaux et modernes qui ont chanté la chair. J'ai cité en bon franchouillard Rabelais, mais l'Italie a son Boccace qui lui aussi a fouillé dans sa civilisation les secrets d'alcôve ainsi que ceux des latrines. Aussi le film traîne-t-il sous les lits, dans les buissons et jusque dans les égouts.

Malgré la médiocrité de la mise en scène, on sent tout de même que quelques moyens ont été mis en place sur cette production. Certes, l'éclairage n'est pas toujours discret en extérieur, mais la photographie est plutôt bonne dans l'ensemble. Colorée et précise, elle rend souvent hommage à la beauté de ces dames (nous y reviendrons, z'inquiétez pas). D'autre part, on a pris soin d'utiliser de réels décors moyenâgeux et on a essayé de coller au plus près de la réalité des costumes de l'époque. Dans le genre on a connu bien pire : ce film a de la tenue en fin de compte.

Pour moi, ce qui pose le plus problème est donc Pippo Franco  J'ai bien senti que le type essaie d'être un comique physique mais n'est pas Toto qui veut ! Je ne remplace pas mon Toto contre deux Pippo. Est-ce que cet acteur a eu du succès ? A-t-il pu susciter de la sympathie auprès du public ? Je vois pas bien comment si je ne me fie qu'à ce film, m'enfin, pourquoi pas ? Il y a des élans amoureux entre le public et certains acteurs qui me laissent perplexe parfois.

Umberto D'Orsi, celui qui se dresse en rival dans ce film n'est pas spécialement drôle, mais on ne lui demande pas vraiment. Par contre, il me paraît être un comédien plutôt correct.

Si l'on suit la présentation de la distribution, on aborde alors ce qui fait bien davantage l'essence, le super devrais-je dire du film : la distribution féminine. Et là, on a du lourd : de belles femmes qui ont fait le succès de ce genre de film. Elles sont à elles seules la justification de tout le film.

Avouons tout de même que Karin Schubert
n'a pas la classe, ni le charisme de sa partenaire. Elle est ici très belle, même s'il y a quelque chose de dur par moment dans son regard, sans doute dû au froncement de sourcil prononcé. Son parcours a quelque chose de pathétique, parce que mal maîtrisé. Mais sur ce film, l'actrice est encore jeune, pimpante, admirable.

Aussi éclatante de santé qu'elle peut être, elle ne fait pas non plus d'ombre à Edwige Fenech.
J'ai pour cette dernière une attirance sans limite. Si j'ai regardé ce pauvre film, c'est uniquement pour elle. Je peux voir n'importe quelle bouse pour pouvoir admirer cette femme. Notez bien que je dis bien "femme" et non "actrice". Elle n'est pas mauvaise comédienne, loin de là, elle maîtrise souvent son sujet mais disons qu'on ne lui a que très rarement donné des rôles compliqués à incarner. Je ne sais pas ce qui fait le charme de cette femme : la blancheur laiteuse de sa chair, ses yeux de biche, son longs cheveux noirs, la forme appétissante de ses seins ou la courbe tentatrice de ses hanches? Je suis en amour pour cette française devenue italienne d'abord par profession, puis par amour. Et pour sa carrière comico-polissone, j'éprouve en toute franchise une véritable admiration. Sont-ce mes yeux de Rodrigue pour elle qui font mon regard fasciné?

Sans doute un peu, mais soyons honnête encore un petit peu et l'exemple de Karin Schubert vient à point nommé pour comparer deux carrières qui auraient pu être similaires. L'une n'est pas maîtrisée, celle de Karin Schubert déraille, l'actrice est comme boulimique et accepte tout et n'importe quoi, jusqu'au porno le plus trash. L'autre reste très sage finalement, dans le cadre de la comédie érotique ou dans le polar, celle d'Edwige Fenech
s'érige en monument dans le cinéma bis populaire italien. L'âge lui commandera d'arrêter à temps, aidée en cela par un mariage heureux et fortuné il est vrai, à ce qui me semble. Quoiqu'il en soit, la filmographie d'Edwige Fenech a toujours paru mesurée, et pleine de bon sens. En plus d'être époustouflante de beauté, la dame a su faire preuve d'intelligence et de sagesse dans son parcours. Une étoile d'élégance pour toujours. Ah, je vous avais dit que j'étais amoureux! Je ne peux pas en dire du mal, je l'adule! Et dans ce film, ses moues boudeuses, ou ses explosions de joie me ravissent. Elle resplendit, elle irradie de bonheur et de vitalité.

Ce film est plutôt mauvais, c'est entendu. Il n'est pas vraiment drôle. Il n'a pas la verve, ni la flamboyance de l'Armata Brancaleone de Monicelli ; il n'a pas la rudesse, le réalisme ni la beauté des Contes de Canterbury de Pasolini. Malgré tout cela, Edwige Fenech rend le moment important et j'ai passé un très agréable visionnage.

Trombi:
Pino Ferrara:

Ermelinda De Felice:

Gino Pagnani:

Alberto Sorrentino:

Gabriella Giorgelli:

Ettore Arena??

mardi 6 septembre 2011

La toubib se recycle



1977

Titre original : Taxi girlAlias: La toubib se recycle

Cinéaste:Michele Massimo Tarantini
Comédiens:
Edwige Fenech -Aldo Maccione -Alvaro Vitali -Michele Gammino

Notice Imdb
Vu en dvd



Faut-il que je jette un coup d'œil sur la filmographie de Tarantini pour mieux discerner le cinéaste? Je n'ai même pas envie à vrai dire. Dieu que c'est mauvais! Il faut être un sacré fan baveux d'Edwige Fenech pour regarder un truc pareil!

C'est très mauvais. Par bien des types de gag qu'on nous balance devant les yeux, ça m'a fait penser à du Benny Hill, mais en moins bien, avec moins de rythme, moins de sourires, une sorte de mécanique froide, brouillonne.

D'une rare médiocrité, l'histoire s'étire sur 1h40 et nous fait suivre Marcella (Edwige Fenech) à travers ses aventures romaines décousues. Mamma mia! Qu'elle est belle! C'est-il Dieu possible?! C'est la deuxième fois que Dieu vient se faufiler dans le texte. Pour un mécréant comme moi, Edwige Fenech provoque un trouble d'irrationalité d'une puissance qui m'étonne toujours. Est-elle le lien secret entre Dieu et les hommes? Une prophétesse? La preuve de l'existence de Dieu? Je ne saurais être catégorique.

Le film consacre son temps à la montrer déshabillée dans des situations les plus ineptes qui soient et pourtant censées être drôles.

L'ambition érotique est louable : cette femme est généreuse, sublime, un corps parfait, une beauté de la nature, comme un paysage de Toscane.

Mais le reste du temps, Tarantini essaie de remplir le vide de son entreprise avec des gags éculés dans lesquels la participation d'Edwige parait au moins incongrue. Encore pour remplir, il lui adjoint une meute de clowns. Si bien qu'au final, on ne sait plus s'il s'agit vraiment d'un film érotique destiné à faire fantasmer les hommes ou une comédie burlesque pour faire rire les gamins.
Je me souviens de m'être déjà heurté à ce mur d'incompréhension en voyant "Colpo in canna" avec Ursula Andress, autre mystère alliant salace et lourdingue.

Tarantini poussé par de basses préoccupations mercantiles pousse le bouchon encore plus loin en filmant un nombre assez impressionnant de séquences spécialement dédiées au placement de produits. Ils sont légion et surtout sont très inélégamment filmés, l'explicite du mauvais goût en quelque sorte.





On notera que le n'importe quoi se faufile jusque dans le titre français, totalement bricolé puisqu'il rattache le film à ces comédies érotiques edwigefenechiennes de la série "La toubib" alors qu'il n'est évidemment plus question de ce personnage. S'il faut noter, hé bien notons encore la présence de trois habitués du genre et plusieurs fois partenaires de la belle Edwige : Aldo Maccione, toujours aussi braillard et court mais dont le regard perdu devant l'imbécilité de Giacomo Rizzo 
est quand même assez réjouissant et enfin, Alvaro Vitali, toujours aussi mauvais comme un âne saoul.
Edwige Fenech est si belle dans ce film. Seule raison valable de voir ce pauvre film. Il vous sera beaucoup pardonné. Amen.

Trombi:
Edwige Fenech:

Aldo Maccione:

Michele Gammino:

Giacomo Rizzo:

Alvaro Vitali:

Gianfranco D'Angelo:

Franco Diogene:

Rossana Di Lorenzo:

George Hilton:

Enzo Cannavale:

Gastone Pescucci:

Enzo Liberti et Adriana Facchetti:

Dante Cleri:

Cesare Bramieri (à droite):

Thomas Rudy:

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