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vendredi 25 décembre 2015

Vacances romaines



1953

Titre francophone: Vacances romaines
Titre original: Roman holiday

Cinéaste: William Wyler
Comédiens: Gregory Peck - Audrey Hepburn - Eddie Albert

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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J'ai vu ce film il y a longtemps. Un temps où je n'étais pas spécialement amoureux d'Audrey Hepburn et encore moins de Rome que je ne connaissais pas. Je suis tombé amoureux d'Audrey Hepburn avec Diamants sur canapé et de Rome à la fac d'histoire.

Le premier visionnage de Vacances romaines doit donc remonter aux années 80, d'une diffusion au ciné-club d'Antenne 2, à moins que ce fut au cinéma de minuit sur FR3? Une époque jurassique par conséquent en ce qui concerne ma pomme.

J'avais pourtant aimé ce film joliment bâti, la lente et subtile relation qui se noue entre ce grand échalas de Peck et cette brindille d'Hepburn, ce récit juste balancé entre dolce vita et carcan social, entre joie et amertume.

Je comprends aujourd'hui que je ne pouvais tomber amoureux d'Audrey Hepburn sur ce film, mais bien plutôt avec Diamants sur canapé. Ici, elle joue une fillette. Dans le film de Blake Edwards, elle est une femme, tellement sûre de son corps, de son pouvoir de séduction qu'elle en est irradiante de beauté.

Dans Vacances romaines, elle est belle, enjouée, se cachant un temps son destin de princesse au statut politique qui tôt ou tard va la rattraper. Elle vit son carpe diem romain avec l'avidité que requièrent les choses rares. Il y a une tragédie au cœur de cette comédie romantique. Quoiqu'il en soit, la petite fille va devenir femme au sein d'une Rome populaire.

Et cette éclosion est filmée avec autant de délicatesse et de justesse qu'il était nécessaire. William Wyler, qui saura diriger les gros bras musclés de Charlton Heston dans un cirque ou une galère, montre ici 6 ans plus tôt qu'il est tout aussi capable de scruter les inflexions de l'âme. On est très vite conquis par la capacité de ce film à dessiner la lente, mais sûre construction de l'idylle entre les deux personnages principaux. Pas le moindre heurt. A coups de regards, de sourires, très progressivement les deux acteurs élaborent une danse attendrissante sous l'œil d'une caméra qui sait rester un peu en retrait (à quelques très rares gros plans indiscrets près). Finalement, il n'y a guère que la grande scène finale où le cadrage serré sur les yeux humides des deux comédiens pourrait a priori passer pour inquisitrice. Or, elle est amenée avec un grand soin. D'abord, la tension est à son comble, les spectateurs sont donc attentifs à ces petits détails que tracent les regards, les nuances des traits dans les gestes ou les expressions du visage. De fait, cette superbe séquence est à pleurer. Très intense, elle n'est pas non plus dans le larmoyant excessif. Il y a de la retenue, celle des personnages, qui se partage en quelque sorte. J'aime beaucoup la mise en scène très respectueuse de Wyler, dont le spectaculaire est surtout intériorisé et non grandiloquent et encore moins putassier.

La réalisation de Wyler est fine, bien aidée il est vrai par les deux comédiens. Audrey Hepburn est tellement douée. Elle m'épate toujours. Certainement une de mes actrices préférées grâce à son jeu très sûr, subtil et d'une redoutable efficacité.

Gregory Peck
est imPeckable, bien entendu. Toujours à l'économie, son jeu se contient, remarquablement sobre comme il était de coutume à l'époque.

J'ai été étonné de la prestation remarquable d'un 3ème larron : Eddie Albert
 que j'avais complètement oublié. Ce qui est injuste : certes, son rôle se limite sur le papier à tenir la chandelle, mais il le fait avec une certaine joie, toute italienne et avec la bonne tenue qui sied à un bon copain. Il apporte une petite touche sympathique qui met en valeur finalement le couple Peck/Hepburn, mais également le spectateur, parce que témoin comme lui de cette histoire d'amour.

Un très joli film que j'ai adoré revoir aussi pour les quelques plans de Rome où quelques-uns de mes propres souvenirs aiment à s'égayer depuis l'été dernier.
Trombi:
Hartley Power:

Harcourt Williams:

Margaret Rawlings:

Tullio Carminati:

Alfredo Rizzo:

Claudio Ermelli:

Paolo Carlini:

Paola Borboni:

Gildo Bocci:

Marco Tulli:

Heinz Hindrich:

Carlo Rizzo:

Piero Pastore? et Armando Ambrogi?

samedi 29 juin 2013

Diamants sur canapé


1961

Titre original : Breakfast at Tiffany's
Titre francophone: Diamants sur canapé

Cinéaste: Blake Edwards
Comédiens: Audrey Hepburn - George Peppard - Patricia Neal - Mickey Rooney

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd




Ils sont nombreux les films qui vous font tomber amoureux d'Audrey Hepburn.
Celui-là est maousse costaud. Elle y est irrésistible. Tellement bien filmée par Blake Edwards, ce grand amoureux des femmes, elle irradie et fait passer le pauvre George Peppard
pour un demeuré à qui l'on voudrait mettre des torgnoles. "Réveille toi George, prends les choses en main, tombe amoureux, fais le job!". Propre d'une comédie romantique, son personnage met des plombes à réaliser qu'on ne peut pas décemment laisser Audrey Hepburn sur le palier.

C'est là vision d'hétérosexuel, j'en conviens, mais Audrey Hepburn est tellement belle, sa féminité tellement exacerbée que je me demande si tous les autres, tout le monde, tout l'univers n'est pas dans l'obligation de tomber sous son charme.

Blake Edwards réussit la gageure d'associer un délicat équilibre entre deux types d'humour diamétralement opposés a priori.

D'un côté, il maitrise un certain humour dandy, légèrement ironique, très classieux, que l'on attribuera sûrement en grande partie à Truman Capote et George Axelrod et pour lequel les dialogues jouent un rôle important, donnant aux personnages la hauteur de vue nécessaire pour développer une certaine philosophie de vie qui n'est pas sans lien avec l'aventure moderne des bourgeois qui rêvent de bohème.

Il n'est pas exclu que Holly Golightly, le personnage d'Hepburn, et Paul Varjak, celui de Peppard ne soient un brin enfermés dans des poses, des images où il faut aller chercher la vérité. Au delà du masque social.

C'est ici qu'Edwards intègre cette part de folie qu'on retrouve dans nombre de ses films, celle qui explose dans l'alcool, le sexe et la musique, une folie toute vouée à la brièveté de l'existence, l'insouciance de la jeunesse. Cette effervescence destinée à faire oublier les maux de la vie fait le lien avec l'autre type d'humour qui plait à Edwards, un humour plus bas de caisse, enfantin, plus physique. La grimace n'est pas bien loin dès lors.

Mickey Rooney
en japonais sur-excité et ronchon m'ennuie un peu. On voit bien où veut en venir le scénario avec ce personnage exhausteur de saveur pour Holly, mais pas sûr que cela soit finement abouti ici. M'enfin, il n'est pas très envahissant et Blake Edwards a su ne pas en abuser.

De toute façon, l'étoile qui aspire tout, attire à elle toute l'attention reste Audrey Hepburn.
A elle seule, elle fait du film un objet précieux, un diamant que l'on peut admirer sur son canapé. Je me répète mais tant pis : il fallait tout de même un regard particulièrement méticuleux et intelligent pour savoir comment capter cette magie et mettre en valeur cette femme. Comme Wilder avant lui, comme Donen après, Blake Edwards excelle à souligner la grâce qui se dégage de chaque geste, de chaque moue de ce petit bout de femme, en garantissant au spectateur une relation peu commune avec l'actrice. En effet, elle n'est pas qu'une belle plante, bien habillée par Givenchy, qui dit des bons mots et chante admirablement Johnny Mercer et Henry Mancini, elle parvient à incarner une femme complète, avec ses fêlures, son armure peut se cisailler.
Derrière le nez rouge de clown perce le regard apeuré face à l'inconnu, face à la mort, à l'amour qui bouscule, peur de la douleur sous toutes ses formes. Et comme souvent avec Blake Edwards, à l'ombre du rire, la tragédie, la pesanteur de l'absurdité est toujours là, tapie, prête à vous sauter à la gorge. L'émotion n'est jamais bien loin, du rire aux larmes.

Et forcément, un film comme ça vous marque au cœur.

Trombi:
Patricia Neal:

Buddy Ebsen:

Martin Balsam:
José Luis de Vilallonga:

 John McGiver:
Alan Reed:
Dorothy Whitney:
Elvia Allman:
Claude Stroud:

Fay McKenzie:



Beverly Powers:

Stanley Adams:

Henry Beckman:
Hanna Landy? Marian Collier? Sue Casey?

Janet Banzet?