La tendresse des coups (with 🎸JIM🎙️and Régis GAUBERT) by DelhyA

Une chanson contre la violence conjugale... A song against domestic violence... Composer/Arrangements/Guitars/Slide : Philippe SEGUINARD Songwriter : Guillaume DULER 🎸J I M🎙️: @user-759566380 Piano/Synth/Arrangement : Régis GAUBERT musicoman@wanadoo.fr soundcloud.com/robspiritduo/tracks Vocal/iIntro&Final text : DelhyA J'entends les cris là-haut d'une autre qui se débat , d'une femme qui pour cette fois ci n'est pas moi. Rien ne doit transparaitre , je ne dois pas laisser mes larmes couler et se frayer un chemin jusqu'à mes lèvres scellées . Et même si les bleus sous ma peau se réveillent , je dois les ignorer et agir comme si tout était pareil... La peur de lui parce qu'un verre de trop surtout se fondre invisible sans mots elle en vit par la force à coté de la vie prisonnière isolée sans porte de sortie cécité de son sang et de ses amitiés ne pas parler se taire rien ne doit transpirer se voiler d' un rideau de tissus de mensonge triste jeu de cache cache qui consume et qui ronge Et il dit qu'il l'adore...Toujours un peu plus fort... jusqu'à la mort mentir au soleil quand la lune voit tout les nuits sont cruelles écrasées de tabous la honte qui maquille la vérité trop laide qui étouffe les cris de ces appels à l'aide (help!) accoudés au silence les sévices bien tranquilles se prennent du bon temps ils jouent à domicile au coupable les mains pleines de frappes de raisons à la victime le doute de fuir sa déraison Et il dit qu'il l'adore...Toujours un peu plus fort... jusqu'à la mort le sourire de façade sous des tonnes de semblants donner le change à celles comblées par leurs amants vider ses yeux de tout ce qui pourrait trahir ces miroirs là qui font qu'elle ne pourrait mentir les bleus des sentiments qui lui cognent à la peau violence d'un élément qui laisse sur le carreau un corps vandalisé mort pour la fratrie tombé au champ d'horreur abattu par celui Qui disait qu'il l'adore...Toujours un peu plus fort... jusqu'à la mort des baisers dans la gueule caresses à poings fermés d'un amour qui dégueule de passions débordées La tendresse des coups (quelle tendresse?) Je ne peux les laisser atteindre ce rivage muet… où les vagues d'une mer intérieure contenue se brisent en silence... ——————————————————————————————————— I can hear the cries of another woman struggling, a woman who this time is not me. I mustn't let anything show, I mustn't let my tears flow and make their way to my sealed lips. And even if the bruises under my skin awaken, I must ignore them and act as if everything were the same... Fear of him because one glass too many above all melting away invisible without words she lives by force beside life prisoner isolated with no way out blindness of her blood and her friendships don't talk shut up nothing must transpire veil itself with a curtain of cloth of lies sad game of hide and seek that consumes and gnaws away And he says he adores her...always a little harder... until death lie to the sun when the moon sees all nights are cruel crushed by taboos shame that disguises the truth too ugly that muffles the cries for help crouched in silence quiet abuse have a good time they play at home to the guilty hands full of strikes of reasons to the victim the doubt to flee his folly And he says he loves her... always a little harder... until death the facade of a smile under tons of pretence giving the lie to those fulfilled by their lovers emptying her eyes of anything that might betray those mirrors that make it impossible for her to lie the bruises of feelings pounding against her skin violence of an element that leaves a vandalized body dead for the siblings fallen in the field of horror shot by the one who said he adores her...always a little harder... until death kisses in the face caresses with closed fists of a love that spews out of overflowing passions The tenderness of blows I can't let them reach that mute shore again where the waves of a continuous inner sea break in silence...

Genre

French blues