PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA COMPOSITION ET LE SUIVI D'UNE SEANCE DE RELAXATION
La présente invention concerne un procédé et un dispositif permettant de composer puis de suivre de manière assistée une séance utilisable dans le cadre d'une thérapie comportementale et cognitive comprenant une ou plusieurs séries de séquences élémentaires, ces séquences élémentaires étant composées notamment de signaux multimédia pouvant être visuels, sonores, olfactifs, tactiles, gustatifs.
Elle concerne, notamment mais non exclusivement, la composition et le suivi de séances de relaxation. La relaxation englobe diverses techniques à médiation verbale, consistant notamment à donner des instructions parlées à la personne souhaitant se relaxer pour l'amener dans un état de détente physique et mentale. Parmi les techniques de relaxation les plus répandues se trouvent la sophrologie, l'hypnose, l'auto - hypnose, la méditation, le training autogène, la respiration profonde, la visualisation ou l'imagerie mentale guidée, la méthode Jacobson, la méthode Vittoz, ainsi que certaines formes de yoga et de qi qong.
On sait qu'une thérapie comportementale et cognitive consiste à apprendre à une personne à contrôler ses réactions lorsqu'elle est confrontée à des situations anxiogènes particulières. Ces thérapies comportent généralement différents types de séances :
• des séances de discussion pour analyser et comprendre les situations anxiogènes et les réactions correspondantes que la personne souhaite modifier;
• des séances de relaxation pour apprendre à la personne à réduire rapidement son niveau de stress;
• des séances de "désensibilisation systématique" consistant à exposer progressivement la personne aux situations anxiogènes préalablement identifiées et à la relaxer lorsque son stress devient trop fort.
L'exposition peut se faire de différentes façons :
• "exposition en réalité" : la personne est confrontée aux situations anxiogènes réelles;
• "exposition en imagination" : la personne se représente mentalement les situations anxiogènes en imaginant seulement qu'elle s'y trouve confrontée.
Quel que soit le mode d'exposition, c'est l'alternance des phases d'exposition progressive et de relaxation qui permet à la personne d'acquérir un meilleur contrôle de ses réactions.
II a déjà été proposé par le demandeur dans le brevet n° 2 820 230 un procédé permettant de composer des séances de relaxation, ce procédé comprenant les étapes suivantes :
- l'utilisation pour la composition de chacune des séries de séquences d'éléments sonores et/ou visuels d'une trame constituée par une suite de cellules temporelles de durée prédéterminée,
- la constitution pour chacune desdites séquences d'une base de données contenant une multiplicité de séquences sonores et/ou visuels pouvant chacune occuper l'une des susdites cellules,
- la constitution d'une base de données de règles concernant la compatibilité des séquences au sein d'une même série ou entre les différentes séries,
- la sélection des séquences sonores et/ou visuels à inclure dans la trame d'au moins une première série d'après une pluralité de critères correspondant aux susdites règles,
- la détermination des autres séquences en tenant compte des règles de compatibilité incluses dans la base de règles.
Cependant, ce procédé présente l'inconvénient de manquer de précision et de souplesse. En effet, l'utilisateur compose sa séance en choisissant des séquences (composées d'inductions verbales et ambiances sonores et/ou visuelles) sans qu'il ne soit garanti que les choix opérés soient vraiment adaptés à ses besoins. De plus, la séance une fois composée est figée et ne peut être adaptée en temps réel en fonction du comportement de l'utilisateur.
L'invention a donc plus particulièrement pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un procédé et un dispositif permettant de composer puis de suivre de manière assistée une séance utilisable dans le cadre d'une thérapie comportementale et cognitive comprenant une ou plusieurs séries, exécutées simultanément ou en parallèle, de séquences élémentaires exécutées successivement et séparées par des pauses paramétrables. Ces séquences élémentaires sont composées de signaux multimédia pouvant être notamment visuels, sonores, olfactifs, tactiles ou gustatifs émis par des interfaces appropriées
Ces séquences élémentaires peuvent ainsi être : - des enregistrements audio d'extraits musicaux, de bruits de nature ou de consignes verbales prononcées par un praticien; - des images ou des animations visuelles.
Ce procédé fait intervenir notamment : • des moyens permettant de poser des questions à l'utilisateur et d'émettre des stimuli;
• des moyens permettant de recueillir ses réponses et des moyens permettant de détecter et/ou de mesurer ses réactions aux stimuli;
• des moyens de mémorisation;
• des bases de données de séquences multimédia; • une base de données de règles;
• au moins un moteur d'inférence;
• des moyens permettant d'effectuer en temps réel une analyse comportementale de l'utilisateur en cours de séance, ces moyens pouvant être notamment des moyens permettant de détecter et/ou de mesurer des actions volontaires de l'utilisateur ainsi que des moyens permettant de détecter et/ou de mesurer des actions involontaires de l'utilisateur qui peuvent être notamment relatives à des caractéristiques physiologiques de l'utilisateur (pouls, respiration, mouvement, bruit, température, tension galvanique superficielle, etc.). • des moyens permettant de sélectionner des questions et des stimuli au sein de répertoires de questions et de stimuli;
Ledit procédé est caractérisé par :
• une première phase de personnalisation comprenant le recueil des réponses de l'utilisateur à des questions prédéterminées et/ou la détection et/ou la mesure des réactions de l'utilisateur à des stimuli prédéterminés;
• une deuxième phase de conception comprenant la composition d'une séance personnalisée comportant une ou plusieurs séries de séquences multimédia sélectionnées dans au moins une base de données de séquences multimédia élémentaires en fonction des réponses et/ou des réactions de l'utilisateur préalablement recueillies;
• une troisième phase d'exécution au cours de laquelle l'utilisateur suit la séance précédemment élaborée, comprenant l'exécution simultanée des séries de séquences multimédia composant la séance.
Ainsi, la composition d'une série et l'agencement des séries les unes par rapport aux autres sont effectués en fonction d'un certain nombre de réponses à des questions et/ou de réactions à des stimuli effectuées par l'utilisateur lors de la phase de personnalisation. De cette façon, la composition de la séance s'effectue en prenant en considération les besoins et l'état de l'utilisateur.
Avantageusement, une analyse comportementale de l'utilisateur est effectuée par le système en temps réel pendant la phase d'exécution, avec une modification éventuelle de la composition de la structure et de l'agencement des séries composant la séance en cours en fonction des résultats de cette analyse comportementale.
Cette analyse comportementale se fonde notamment sur des actions volontaires ou involontaires de l'utilisateur pendant la séance recueillies par l'intermédiaire de moyens d'interfaces homme - machine (souris, clavier, etc.), lesdites actions involontaires se rapportant à des caractéristiques physiologiques de l'utilisateur détectées ou mesurées au moyen de capteurs appropriés (capteur de pouls, de respiration, de mouvement, de son, de température, de stress, etc.).
De manière avantageuse, les questions et/ou les stimuli utilisés dans la phase de personnalisation pourront être élaborés par le système à partir d'analyses statistiques portant sur des données préalablement enregistrées concernant l'utilisateur et/ou d'autres d'utilisateurs.
Les moyens permettant de détecter et/ou de mesurer les réactions aux stimuli et/ou les actions de l'utilisateur pourront avantageusement comprendre un dispositif permettant l'exploitation d'un pointeur interface avec une unité centrale comme capteur de mesure d'un paramètre, tel que, par exemple et de façon non limitative, un déplacement en temps réel.
L'exploitation d'un pointeur, appelé communément « souris », permet de bénéficier de l'interface existante de transmission et de conversion du signal de déplacement avec l'unité centrale qui lui est associée, et ainsi, moyennant un traitement informatique approprié des données transmises par ledit pointeur, d'accéder au champ d'applications multiples offertes par ladite unité centrale.
À cet effet, l'invention propose d'une façon générale un procédé de mesure d'un paramètre par un pointeur interface avec une unité centrale, ce paramètre pouvant avoir trait à :
- la mesure d'un déplacement d'un objet mobile par rapport à un objet fixe;
- la mesure d'une déformation d'un objet déformable, tel que, par exemple, un obj et élastique;
- des mesures suivant les deux directions d'un repère orthonormé d'un plan;
- des mesures en temps réel.
Ainsi, l'unité centrale associée au pointeur permettra notamment de traiter les informations associées aux variations du paramètre mesuré sous une forme adéquate en fonction des besoins des utilisateurs.
Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après à titre non limitatif, avec référence au dessin annexé dans lequel :
La figure 1 est une représentation d'un dispositif mettant en œuvre le procédé selon l'invention.
La figure 2 représente un dispositif selon l'invention permettant de mesurer un déplacement et/ou une déformation d'un objet mobile et/ou déformable, tel que, par exemple, un objet élastique.
La figure 3 représente une vue du dispositif représenté par la figure 2 sans faire apparaître le pointeur afin de mieux visualiser la conception dudit dispositif.
La figure 4 représente un dispositif selon l'invention adapté à la mesure du déplacement relatif de deux éléments entre eux.
. La figure 5 représente un dispositif selon l'invention adapté à la mesure de la variation de circonférence d'un corps tel que, par exemple, une partie d'un corps humain telle que, par exemple, le thorax, la taille, la cuisse, ou autre.
Le système illustré sur la figure 1 fait nécessairement intervenir un terminal informatique interactif et multimédia (ordinateur, PDA, téléphone, etc.), doté de périphériques : • de sorties multimédia tels qu'un écran, des haut-parleurs, un casque audio, des diffuseurs d'odeurs;
• de saisie et/ou d'interaction homme - machine tels qu'un clavier, une souris, un joystick, une caméra, un écran tactile, un micro audio;
• de détection et/ou de mesure de caractéristiques physiologiques de l'utilisateur tels que notamment le pouls, la respiration, le mouvement, le son, la température, le stress;
• des moyens de transmission avec d'autres terminaux tels que notamment une connexion Internet.
Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le dispositif pour mettre en œuvre ledit procédé comprend :
- des moyens 20 permettant de poser à l'utilisateur des questions et d'émettre des stimuli, lesdites questions et lesdits stimuli étant prélevés au sein de répertoires 2 de questions et/ou de répertoires 2' de stimuli;
- des moyens 30 permettant de recueillir les réponses auxdites questions et des moyens 30' permettant de détecter et/ou de mesurer ses réactions aux stimuli;
- des moyens 120 permettant d'enregistrer les réponses auxdites questions et/ou les réactions auxdits stimuli;
- des moyens de composition 8 d'une séance comportant des bases de données 9 de séquences multimédia élémentaires 12, une base de données de règles 10 et au moins un moteur d'inférence 11 permettant de composer des séries 17 de séquences multimédia élémentaires 12 à partir desdites bases de données 9 en fonction de la nature desdites séquences élémentaires 12 et compte tenu des règles de ladite base de données de règles 10;
- des moyens 140 permettant de détecter et/ou de mesurer des paramètres concernant le comportement et l'état de l'utilisateur pendant la séance;
- des moyens 31 permettant la mémorisation des données concernant le comportement et l'état de l'utilisateur pendant la séance; - des moyens 14 permettant d'effectuer en temps réel une analyse comportementale de l'utilisateur en cours de séance, en utilisant lesdites données concernant le comportement et l'état de l'utilisateur pendant la séance, ces moyens 14 comprenant au moins un moteur d'inférence 32 et interagissent avec les bases de données 9 de séquences multimédia élémentaires 12 ainsi qu'avec la base de données de règles 10 pour modifier la séance en cours en fonction des résultats 15 fournis par lesdits moyens d'analyse comportementale 14;
- des moyens de mémorisation 40 des résultats 15 fournis par lesdits moyens d'analyse comportementale 14; - des moyens de mémorisation 3 des résultats 4 d'analyses statistiques portant sur les séances effectuées antérieurement par l'utilisateur;
- des moyens 1 permettant de sélectionner des questions et des stimuli au sein des répertoires 2 de questions et/ou des répertoires 2' de stimuli, à partir des résultats 4 desdites analyses statistiques portant sur des données préalablement enregistrées concernant l'utilisateur.
Le fonctionnement de ce dispositif est alors le suivant :
Pour pouvoir mettre en route le système, l'utilisateur doit sélectionner son identifiant dans la liste des identifiants proposés dans une fenêtre d'identification (non représentée) et appuyer sur une touche de validation. S'il est nouveau, il doit saisir son identifiant dans un champ approprié puis sélectionner une touche "créer".
Afin de composer une séance, l'utilisateur va devoir préalablement répondre à un certain nombre de questions figurant dans une fenêtre de personnalisation (non représentée) et/ou réagir à des stimuli qui peuvent être notamment visuels et/ou sonores, ces questions et ces stimuli étant créés par le système à partir de répertoires 2 de questions et de répertoires 2' de stimuli pré-établis.
L'utilisateur devra ensuite appuyer sur une touche de validation.
Les questions peuvent avoir pour objet notamment mais non exclusivement :
- Des informations concernant l'utilisateur qui peuvent être notamment :
• le niveau de connaissance et de pratique de la relaxation par l'utilisateur;
• le niveau de stress de l'utilisateur ;
• les zones musculaires à détendre en particulier (épaules, abdomen, mains, etc.);
• les douleurs éventuelles ; • l'âge ;
• la position (assise, couchée, etc.);
• le pouls, le rythme respiratoire, etc.
- L'objectif particulier de la séance qui peut être notamment la diminution du stress, la relaxation physique, la relaxation mentale, l'apaisement de la douleur, l'obtention d'un meilleur sommeil, le traitement d'une phobie, l'apaisement des acouphènes.
- La (les) méthode(s) de relaxation employée(s) qui peut(vent) notamment comprendre la respiration profonde, les sensations d'appui, la sensation de pesanteur, la sensation de chaleur, la contraction/décontraction musculaire, la visualisation ou l'imagerie mentale. - Le niveau de détail des séries ou des séances. Ainsi, par exemple, l'utilisateur pourra pendant la séance détendre les jambes en une seule consigne globale ou bien détendre successivement les cuisses, les mollets, les chevilles, les pieds, les orteils, etc.
- La durée minimum ou maximum de la séance. - Les modes d'interaction entre le système et l'utilisateur pendant la séance.
- La voix du praticien, l'utilisateur pouvant avoir le choix entre plusieurs voix d'homme et plusieurs voix de femme.
- Le fond sonore qui peut être notamment un bruit naturel ou une musique, ainsi que les caractéristiques de ce fond sonore qui peuvent notamment avoir pour objet la mélodie, le volume, les instruments utilisés, le rythme.
- L'animation visuelle et ses caractéristiques qui peuvent notamment être les couleurs, la luminosité, le cadre, les objets.
Les moyens 20 permettant de poser à l'utilisateur des questions et d'émettre des stimuli peuvent être notamment des interfaces telles que des écrans, des diffuseurs audio (haut-parleurs, prise casques etc.), des diffuseurs d'odeurs.
Les réponses aux questions et les réactions aux stimuli sont recueillies par des moyens appropriés 30, 30' tels que notamment un pointeur (une souris, un écran tactile etc.), un clavier, un capteur optique, un capteur de mouvement,
un capteur sonore. Elles sont ensuite enregistrées par des moyens appropriés 120 puis font l'objet d'une analyse. Les résultats 16 de ces analyses sont ensuite utilisés par un moteur d'inférence 11 pour composer des séances.
Ainsi, le moteur d'inférence 11 va composer une séance en prenant en compte les résultats 16 de l'analyse des réponses aux questions et/ou des réactions aux stimuli. En fonction de ces résultats 16, le moteur d'inférence 11 va prélever dans les bases de données 9 des séquences multimédia élémentaires 12 et dans la base de données de règles 10 les indications permettant d'agencer lesdites séquences 12 entre elles.
L'agencement de séquences élémentaires 12 constitue une série 17, ces séquences élémentaires 12 étant exécutées successivement et sont séparables par des pauses paramétrables. Une série 17 peut donc consister notamment en des consignes verbales, en un fond sonore, en une animation visuelle.
Cependant, certaines séquences élémentaires 12, comme par exemple une séquence sonore correspondant au bruit du ressac, pourront être répétées un certain nombre de fois.
L'exécution de chaque série 17 peut être indépendante des autres séries ou bien dépendre de l'exécution d'une ou plusieurs autres séries 17. Ainsi, par exemple, les différentes phases d'un fond sonore peuvent être synchronisées avec des consignes verbales ("ou inductions"). De même, les caractéristiques harmoniques ou mélodiques d'une musique peuvent être modifiées en fonction des consignes verbales et/ou des réactions ou de l'état de l'utilisateur.
La synchronisation des séries 17 dépendantes est effectuée par le moteur d'inférence 11 qui utilise pour cela des instructions provenant de la base de données de règles 10.
Avantageusement, la trame 18 de la séance peut être modifiée pendant son exécution en fonction d'une analyse comportementale de l'utilisateur portant sur des actions volontaires ou involontaires de l'utilisateur détectées ou mesurées au moyen d'interfaces et/ou de capteurs appropriés 140.
Lesdites actions involontaires se rapportent notamment à des caractéristiques physiologiques de l'utilisateur telles que notamment le pouls, la respiration, le mouvement, le son, la température, le stress.
Ainsi, par exemple, dans le cas d'une séquence sonore correspondant au bruit du ressac, le rythme dudit ressac (fréquence de l'alternance du brait du flux et de reflux des vagues) peut être modifié en fonction du rythme respiratoire de l'utilisateur.
Les paramètres concernant le comportement et l'état de l'utilisateur pendant la séance sont détectés et/ou mesurés par des moyens 140 puis enregistrés par des moyens appropriés 31 et font l'objet, en temps réel, d'une analyse statistique par des moyens d'analyse comportementale 14 qui comprennent un moteur d'inférence 32. Les résultats 15 de cette analyse sont enregistrés par des moyens appropriés 40 puis sont utilisés par le moteur d'inférence 32 dédié à ce processus de modification de la séance qui va interagir avec les bases de données 9 de séquences multimédia élémentaires 12 ainsi qu'avec la base de données de règles 10 pour modifier la séance en cours.
Une telle modification de la trame 18 d'une séance pourra notamment s'effectuer de la manière suivante :
- Selon un premier mode dit "réactif : certaines des séquences 12 composant la séance sont définies pour que l'exécution de la série 17 à laquelle elles appartiennent se mette en pause à la fin desdites séquences 12 en attendant une action de l'utilisateur détectée par un moyen d'interface et/ou un capteur 140 qui peuvent être notamment un pointeur
(une souris, un écran tactile), un clavier, un capteur de mouvement, un capteur sonore, un capteur optique, cette action volontaire ou involontaire venant en réponse à une sollicitation incluse dans la partie de la séance qui vient d'être effectuée. - Selon un second mode dit "alternatif : l'exécution d'une ou plusieurs séries 17 de séquences élémentaires 12 comprend des pauses débutant à la suite d'une première action volontaire ou involontaire de l'utilisateur et se terminant après une deuxième action volontaire ou involontaire de l'utilisateur. - Selon un troisième mode dit "Bio-adaptatif : le déroulement ou certains éléments de la séance sont modifiés en temps réel en fonction d'une analyse comportementale de l'utilisateur portant sur des caractéristiques physiologiques détectées ou mesurées au moyen de capteurs appropriés 140. - Selon un quatrième mode dit "accélératif : la durée des pauses paramétrables, insérées dans une ou plusieurs séries 17 de séquences élémentaires 12, est réduite à la suite d'une action volontaire ou involontaire de l'utilisateur, la nature de ladite action qui peut être volontaire ou involontaire pouvant être prédéfinie. - Selon un quatrième mode dit "décélératif ' : la durée des pauses paramétrables, insérées dans une ou plusieurs séries 17 de séquences élémentaires 12 est augmentée à la suite d'une action volontaire ou involontaire de l'utilisateur, la nature de ladite action qui peut être volontaire ou involontaire pouvant être prédéfinie.
Avantageusement, plusieurs de ces modes pourront être activés simultanément et/ou successivement au cours d'une même séance.
Dans l'hypothèse où l'utilisateur était déjà enregistré et identifié, toutes les données concernant l'utilisation du système par celui-ci ont été enregistrées et
archivées par des moyens appropriés 3. Ces données ont pour objet notamment mais non exclusivement :
- les choix effectués pendant la phase de personnalisation : les réponses aux questions et les réactions aux stimuli; - les actions et les réactions de l'utilisateur pendant la phase d'exécution;
- l'horodatage de ses choix et de ses actions;
- la composition des séances.
Ces données font l'objet d'une analyse statistique. Les résultats 4 de cette analyse sont enregistrés à l'aide des moyens de mémorisation 3 et sont ensuite transmis aux moyens 1 permettant de sélectionner des questions et des stimuli au sein desdits répertoires 2 de questions et/ou desdits répertoires 2' de stimuli.
Ces moyens 1 de sélection des questions et des stimuli qui peuvent consister en un moteur d'inférence permettent d'affiner le choix des questions et des stimuli qui seront respectivement posées et émis grâce aux moyens 20.
De plus, les résultats 4 de l'analyse statistique peuvent modifier les règles de fonctionnement des différents moteurs d'inférence.
Les résultats 4 de l'analyse statistique peuvent également être directement exploités par le moteur d'inférence 11 pour composer une séance.
Avantageusement, afin de composer des séances, les moyens 1 permettant de sélectionner des questions et des stimuli pourront également prendre en considération les résultats d'analyses statistiques portant sur des données concernant d'autres utilisateurs.
À titre d'exemple, le procédé et le dispositif selon l'invention peuvent avoir pour objet la conception d'une séance utilisable dans le cadre d'une thérapie cognitive et comportementale ayant pour objectif une désensibilisation systématique de l'utilisateur à des situations anxiogènes.
Ainsi, lors de la phase de personnalisation, l'utilisateur va définir l'objectif de la séance qui va correspondre au contrôle de ses réactions dans une situation anxiogène spécifique, ainsi que les aspects particuliers de cette situation auxquels il souhaite être exposé dans la séance. Les situations en question peuvent correspondre par exemple à la confrontation aux araignées, au sang, à l'avion, aux hauteurs ou à un public ou une assistance.
Lors de la phase de conception, la séance est élaborée de telle façon qu'elle comporte trois parties :
• une première partie contenant des séquences multimédia destinées à relaxer l'utilisateur;
• une deuxième partie contenant des séquences multimédia évoquant les aspects particuliers de la situation anxiogène précédemment déterminés pour exposer l'utilisateur auxdits aspects;
• une troisième partie contenant des séquences multimédia destinées à relaxer à nouveau l'utilisateur.
Lors de la phase d'exécution, l'utilisateur va être soumis dans un premier temps à ladite première partie de la séance de relaxation afin qu'il puisse s'apaiser. Lorsqu'il est suffisamment détendu, ceci étant déterminé soit par une action volontaire de sa part soit par une action involontaire se rapportant à des caractéristiques physiologiques, l'utilisateur va être soumis à ladite deuxième partie de la séance de relaxation afin d'être exposé aux aspects de la situation anxiogène soit directement, la personne étant réellement confrontée à la situation soit indirectement, la personne se représentant mentalement la situation.
Dans l'hypothèse où l'exposition n'engendre pas d'augmentation de son stress au-delà de limites de temps ou d'intensité prédéfinies, ceci étant déterminé soit par une action volontaire de sa part soit par une action involontaire se
rapportant à des caractéristiques physiologiques, la durée et le niveau de difficulté de l'exposition de l'utilisateur à la situation anxiogène pourront être augmentés.
Dans le cas où la deuxième partie de la séance engendre une augmentation du stress de l'utilisateur au-delà de limites de temps ou d'intensité prédéfinies; ceci étant déterminé soit par une action volontaire de sa part soit par une action involontaire se rapportant à des caractéristiques physiologiques, l'exécution de ladite deuxième partie est interrompue et déclenche l'exécution de la troisième partie de la séance pour relaxer à nouveau l'utilisateur, la fin de cette troisième partie déclenchant l'exécution à nouveau de la deuxième partie
Les moyens 30' permettant de détecter et/ou de mesurer les réactions de l'utilisateur aux stimuli ainsi que les moyens 140 permettant de détecter et/ou de mesurer des paramètres concernant le comportement et l'état de l'utilisateur pendant la séance pourront effectuer la mesure de paramètres par un pointeur interface avec une unité centrale de la façon illustrée sur les figures 2 à 5.
Un pointeur comprend communément et non exclusivement les éléments suivants :
- un boîtier,
- un dispositif de détection de déplacement, solidarisé audit boîtier de telle façon que le déplacement dudit boîtier, par rapport à un plan situé à proximité dudit dispositif de détection dans une zone appelée communément « zone de détection », provoque la variation d'une ou plusieurs grandeurs caractéristiques dudit dispositif,
- d'une interface électronique générant un signal fonction de la variation desdites grandeurs caractéristiques dudit dispositif,
- de moyens de transmission dudit signal à l'unité centrale associée audit pointeur.
D'une manière générale, on sait que deux types de pointeurs sont les plus répandus à ce jour.
Pour le premier type de pointeur, dit « à boule », le dispositif de détection de déplacement est constitué d'une sphère pouvant pivoter librement sur elle- même ; ladite sphère est solidarisée à l'intérieur du boîtier dudit pointeur de façon à ce qu'une partie de la dite sphère émerge légèrement à l'extérieur dudit boîtier à travers un orifice conçu à cet effet dans ledit boîtier ; les mouvements de ladite sphère sont provoqués par le déplacement du pointeur sur une surface localement assimilable à un plan, entraînant ladite sphère en contact non glissant avec ladite surface ; la rotation de ladite sphère sur elle- même est détectée à partir de deux rouleaux, en contact avec ladite sphère, dont les axes sont parallèles et orthogonaux entre eux ; l'angle de rotation et le sens de rotation de chacun desdits rouleaux sont mesurés par l'intermédiaire de capteurs photoélectriques associés auxdits rouleaux d'une part et à l'interface électronique dudit pointeur. Dans ce cas, la zone de détection dudit pointeur correspond à la partie de la surface de ladite sphère, située à l'extérieur dudit boîtier.
Pour le second type de pointeur, dit « optique », le dispositif de détection de déplacement est constitué d'un émetteur de faisceau optique éclairant, sous incidence oblique et à travers un orifice conçu à cet effet dans le boîtier dudit pointeur, une zone d'un plan sur lequel se déplace ledit pointeur ; le capteur de détection dudit pointeur est constitué d'une matrice de dispositifs à transfert de charges, disposée en regard de la surface éclairée, et effectue une lecture optique de ladite surface éclairée à intervalles de temps réguliers ; la modification de l'image lue par ledit capteur permet de définir l'amplitude et l'incidence du déplacement dudit pointeur sur ledit plan. Dans ce cas, la zone de détection dudit pointeur, située à proximité dudit émetteur et de ladite matrice, est définie par la condition fonctionnelle qu'une partie d'un plan se
déplaçant dans cette zone réfléchisse le faisceau émis par ledit émetteur vers ladite matrice avec une intensité suffisante.
Dans l'exemple représenté sur la figure 2, un pointeur 51 interface à une unité centrale est rendu solidaire à l'aide de moyens appropriés d'un support 52 comprenant une partie mobile et/ou déformable 53, le déplacement et/ou la déformation de ladite partie mobile et/ou déformable 53 s'effectuant dans un guidage conçu dans ledit support 52 d'une manière telle qu'au moins une partie de ladite partie mobile et/ou déformable 53 se déplace et/ou se déforme dans la zone de détection dudit pointeur 51 avec le minimum de jeux et de frottements.
Ainsi, le pointeur 51 peut mesurer un déplacement et/ou une déformation de ladite partie mobile et/ou déformable 53, ledit déplacement et/ou ladite déformation de ladite partie mobile et/ou déformable 53 est effectué par des moyens appropriés et est fonction du paramètre que l'on veut mesurer, la valeur mesurée dudit déplacement et/ou de ladite déformation étant convertie au moyen de l'unité centrale en des données représentatives dudit paramètre!
Ledit support 52 comprend deux surfaces parallèles Sl, S2, respectivement surface d'appui dudit pointeur 51 et surface d'appui de référence, ledit support 52 constituant le trièdre de référence par rapport à celui constitué par ladite partie mobile et/ou déformable 53.
Une cavité C de section rectangulaire est formée à la surface Sl dudit support 52. Ladite cavité C constitue le volume de guidage de ladite partie mobile et/ou déformable 53 et définit un axe de déplacement et/ou de déformation X suivant lequel se déplace et/ou se déforme ladite partie mobile et/ou déformable 53.
Ledit pointeur 51 est solidarisé audit support 52 dans une position telle que la zone de détection dudit pointeur 51 empiète dans ladite cavité C.
La partie mobile et/ou déformable 53 est constituée d'un parallélépipède de forme allongée, dont la section transversale est perpendiculaire audit axe X ; la longueur de ladite partie mobile et/ou déformable 53 est inférieure à la longueur de ladite cavité C, la largeur de la section transversale de ladite partie mobile et/ou déformable 53 est légèrement inférieure à la largeur de ladite cavité C, l'écart constituant le jeu mécanique permettant à ladite partie mobile et/ou déformable 53 de se déplacer et/ou de se déformer selon ledit axe X avec le minimum de frottements; la hauteur de la section transversale de ladite partie mobile et/ou déformable 53 est inférieure à la profondeur P de ladite cavité C, l'écart constituant une distance D2 déterminée pour qu'une partie au moins de la partie mobile et/ou déformable 53 se déplace et/ou se déforme dans la zone de détection dudit pointeur 51 avec le minimum de frottements.
La solidarisation du pointeur 51 au support 52 peut être effectuée de diverses manières ; à titre d'exemple non limitatif, ledit pointeur 51, comme indiqué sur la figure 2, est positionné sur la surface Sl dudit support 52 par l'intermédiaire de quatre index II, 12, 13, 14, constitués chacun :
- d'une colonnette dont l'axe est perpendiculaire à la surface Sl et de hauteur voisine de l'épaisseur du boîtier dudit pointeur 51,
- d'un bras solidaire de ladite colonnette, disposé essentiellement parallèle à la surface Sl, - d'un dispositif de blocage de l'ensemble colonnette et bras contre ledit boîtier, par exemple à vis, sur le support 52, permettant de positionner le bras en contact avec ledit boîtier du pointeur 51.
Les quatre index II, 12, 13, 14, sont disposés de part et d'autre dudit boîtier, sensiblement sur les deux grands côtés d'un rectangle circonscrivant ledit boîtier.
Néanmoins, il faut veiller à ce qu'aucun bras desdits index ne soit en appui sur l'une des éventuelles touches de commande associées audit pointeur 51.
La figure 3 représente une vue du dispositif représenté par la figure 2 sans faire apparaître le pointeur 51 afin de mieux visualiser la distance D2 et l'empiétement de la partie mobile 53 dans la zone de détection du pointeur 51.
La figure 4 représente une adaptation du dispositif représenté sur la figure 2, dans laquelle : - une paroi transversale 55, perpendiculaire à l'axe X5 obture la cavité
C au niveau de l'une de ses extrémités ;
- la partie mobile 53 est déformable élastiquement et constituée d'un parallélépipède de forme allongée, solidaire, au niveau de l'une de ses extrémités, de ladite paroi 55 ; - ladite partie déformable élastique 53 est solidaire par ancrage, du coté opposé à celui où est solidarisée ladite paroi 55, d'un câble 60 solidaire d'un élément 50 ;
- ladite paroi 55 est solidaire par ancrage, du coté opposé à celui où est ancrée ladite partie déformable élastique 53, d'un câble 71 solidaire d'un élément 61.
Le dispositif représenté sur la figure 4 peut notamment être utilisé pour mesurer le déplacement relatif des deux éléments 50 et 61 entre eux. Lorsque les deux éléments 50, 61 sont espacés d'une manière telle que la partie déformable élastique 53 soit moyennement étirée, l'éloignement respectif des deux éléments 50, 61 provoque l'augmentation de l'étirement de la partie déformable élastique 53. A l'inverse, le rapprochement respectif des deux éléments 50, 61 provoque la diminution de l'étirement de la partie déformable élastique 53. Les augmentations et diminutions de l'étirement de la partie déformable élastique 53 sont détectés par le pointeur 51 qui transmet un signal correspondant à l'unité centrale qui lui est associée.
La figure 5 représente une adaptation du dispositif représenté sur la figure 4, dans laquelle :
- les éléments 50, 61 sont respectivement remplacés par les deux extrémités d'un harnais H de longueur réglable, - le câble 60 est supporté par une poulie 80, ladite poulie 80 étant solidaire du support 52 par l'intermédiaire d'un étrier 81, afin de réduire les frottements.
Cette adaptation est notamment destinée à la mesure de la variation de circonférence d'un corps. Pour cela, l'utilisateur : - place le dispositif autour dudit corps d'une manière telle que la surface d'appui de référence S2 du support 52 soit en appui sur une partie dudit corps,
- ajuste la longueur du harnais H d'une manière telle que la partie déformable élastique 53 soit moyennement étirée. Lorsque ladite partie du corps s'élargit, c'est-à-dire lorsque sa circonférence augmente, les deux extrémités du harnais H s'écartent l'une de l'autre. Lorsque ladite partie du corps se resserre, c'est-à-dire lorsque sa circonférence diminue, les deux extrémités du harnais se rapprochent l'une de l'autre. Ces mouvements relatifs des deux extrémités du harnais provoquent respectivement des augmentations ou diminutions de l'étirement de la partie déformable élastique 53, lesquelles sont détectées par le pointeur 51 qui transmet le signal correspondant à l'unité centrale qui lui est associée ; ledit signal est alors exploitable par ladite unité centrale selon les besoins de l'utilisateur.
Le dispositif représenté sur la figure 5 peut ainsi notamment être utilisé pour mesurer la variation de circonférence d'une partie du corps humain comme par exemple le thorax, la taille, l'abdomen ou la cuisse.
Le dispositif de mesure d'un paramètre par un pointeur interface avec une unité centrale pourra faire l'objet d'un brevet séparé.