MASQUES ANTT-POLLUTTQHS contre PCIj'SSTSaES , P*gTTC»rES,
GAZ NOCIFS, PLUTES ACIDES et BACTERIES
DESggJPTION 1°) Domaine Technique de l'invention :
68 - présente invention concerne divers genres* et types de masques respiratoires anti-pollutions, prémouléβ pour parties, pour personnes et pour certains animaux.
- Ces masques destinés aux personnes se présentent en plusieurs tailles adaptées aux visages d'un enfant, d'un adolescent, d'un adulte..., conçus et .réalisés -tour assurer leuε. protection contre toutes les sortes de pollution : poussières, particules, gaz nocifs, pluies acides et bactéries. Ile se déclinent en deux grands types : masques strictement respiratoires isolant seulement le nez et la bouche ; masques poly-protecteurs englobant les yeux, le nez et la bouche de l'utilisatrice ou de l'utilisateur, quand la protection oculaire est Jugée nécessaire par le corps médical, charge au concepteur de ce type de masque de préserver la vue et la vision chez le sujet porteur.
- L'invention permet également de réaliser de tels masques adaptés à la morphologie de certains animaux tels que chiens et chevaux, mais uniquement du type respiratoire -protégeant seulement le nez et la bouche de nos amis ; pour le chien par exemple, sous forme d'un masque logeable à l'intérieur d'un type existant de muselière en la choisissant large et enclavante ; le masque chevalin doit être souple, robuste et extensible en sous-mentonnière, afin de permettre au coursier de respirer bouche largement ouverte comme à son habitude.
- Ces masques sont conçus et devront être réalisés en visant à respecter : l'efficacité de la protection anti-pollutions ; l'esthétique de l'appareil ; les plafonds de coût3, donc de prix de vente au public, la production industrielle par très grandes quantités devant les rendre économiquement accessibles à tous les citoyens.
2°) Indication des techniques antérieures mises en oeuyre : - Les masques à gaz firent leur apparition massive pendant la Première Guerre Mondiale, pour protéger les militaires lors des attaques par les gaz.
- Lors du Deuxième Conflit Mondial, en France en tout cas, la Défense Passive en pourvut la population civile. Ces masques anti-gaz comportaient une cartouche filtrante. Protégeant toute la face du porteur, ils étaient particulièrement inesthétiques mais indispensables.
- Actuellement, un masque protecteur dénommé "Masque d'hygiène pour travaux courants" est commercialisé au public. Selon Figure 1, ce masque n'arrête que les grosses particules supérieures à 5 tira, telles que poussières domestiques, pollens, ou poussières et particules dont souffrent par exemple l'artisan plâtrier ou l'ouvrier maçon au travail. Nous reproduisons la mention en plusieurs langues figurant sur l'un de ses emballages, par 4 pièces, sous la marque Triplex. Sous la même marque, un modèle N° 918 est également anti-poussières seulement. Existe également un masque à cartouche interchangeable N" 925, introuvable dans le commer¬ ce, donc nous avons dû demander la documentation à l'adresse de TRIPLEX à Paris... C'est éventuellement ce qui a fait dire à un Professeur du C.N.R.S., lors d'une toute récente intervention télévisée, "qu'il n'existerait pas de masques civils anti-gaz". Nous y reviendrons. Ainsi, l'ensemble de la population majoritairement citadine est victime de la pollution multiforme, à commencer par celle de ces villes dont l'air est le plus pollué : - en France : Marseille, Dijon, Montpellier, Lyon, Paris, La Rochelle, Nantes (ces deux dernières cités pourtant ouvertes aux vents marins), Grenoble, Amiens. Mais même une ville de 15.000 habitants peut s'avérer très polluée entre 17 et 18 heures, du moins tel carrefour ou telle avenue très fréquentée. - dans le monde : Athènes, Bankok, Bpmbay, Calcutta, Budapest , Cracovie, Delhi, Djakarta, Pékin, Séoul, Shanghaï ; et Karachi, Le Caire, Los Angeles ; et MEXICO, la capitale la plus polluée du monde. Leipzig n'y figure pas : la réunification a dû lui être profitable...
- Cette liste prouve en tout cas comme ce fléau touche aussi bien des villes de pays membres du G7 que celles de pays en voie de développement. Et que les solutions sont urgentes.
- Cette pollution de l'air a deux sources : les usines et les véhicules auto obi- les.
- Les usines laissent échapper : des chlorofluorocarbures (C.F.C.), les fréons ; des hydrocarbures, butane, propane et les résidus des mêmes pour cause de combus¬ tion incomplète... ; du krynt-nn (<-f>nt:rales nucléaires) ; du SO , dioxyde de soufre, provenant de la combustion du fuel et du charbon ; du H2S, l'hydrogène sulfureu toxique et nauséabond ; du CO2, le gaz carbonique ; des mercaptans, dont le métha- néthiol et 1 'éthanéthiol qui dégagent des odeurs infectes ; et des pluies acides chargées d'acides acétique, formique, SO HJ (l'acide sulfurique) , du NO'H* (l'acide nitrique) ; mais aussi du fluor, du plomb et de l'amiante...
- Les véhicules automobiles marchant à l'essence, nous gratifient d'oxyde de car- bone CO, gaz inodore très dangereux, mortel à haute concentration ; de benzopyrenes et de benzofluoranthrènes , réputés cancérigènes.
- Les véhicules automobiles équipés de moteurs diesel sont les plus grands émetteurs mobiles de particules de carbone, chargées de substances huileuses. Mais ils exha¬ lent aussi de l'Oxyde d'Azote ; du H2S déjà cité ; du dioxyde d'azote NO' ; du CO* ; et du dioxyde de soufre SO', etc..
- Bref, l'urgence de disposer de masques anti-pollutions atmosphériques est donc à connotation humanitaire puisque les pots d'échappement catalytiques ne feront que réduire la pollution automobile, mais resteront sans effet sur la pollution industrielle... dont la disparition n'est pas pour demain. - On contestera la solution qu'apporte le masque respiratoire à la pollution de l'air. Certes l'argument d'inesthêtisme sera brandi. Mais si nul ne songe à rendre le port de tels masques obligatoire, les citoyens qui souffrent de cette pollu¬ tion et :eux qui font passer leur santé avant la vertu d'élégance doivent pouvoir se procurer un masque anti-pollution. D'autant plus souplement et sans complexe que le port de tels masques pourra se limiter au temps mis à la traversée de zones à forte pollution aux heures de pointe.
D'autant plus aisément qu'un badge personnel de détection du taux de pollution de l'air sera prochainement commercialisé, ce badge sensible permettant à chaque piéton, à chaque personne transportée, de juger quand il / elle devra mettre son masque et où il redeviendra facultatif...
- C'est de tout cela que les médias devront informer objectivement le public, sans exclure pour autant le budget de campagne d'information décidé par tel ou tel Etat, en proportion des responsabilités qu'il se reconnaîtrait dans la détério¬ ration incontestable des conditions atmosphériques depuis une trentaine d'années. 3°) Exposé de l'invention :
Il nous est apparu indispensable à la compréhension de l'exposé qui va suivre de le faire précéder d'un Lexique des dénominations et d'une liste des Figures, que veuillez bien trouver ci-dessous. Lexique des dénominations : - M. = Masque anti-pollution.
- C. = Coque rigide d'un masque monocoque, percée de fins orifices.
- Cl ext.≈ Coque rigide externe, ignifuge, d'un masque comportant deux coques, également perforée de fins orifices.
- C.2 int.= Coque rigide interne d'un masque à deux coques, également perforée. - J.S. ≈ Joint souple de contact avec la peau de l'utilisateur, joint dans lequel la monocoque est collée sur tout leur pourtour.
- E b. = Embout souple et robuste, nécessaire en cas de masque à deux coques, celles-ci venant s'insérer C.2 int. sous Cl ext., chacune dans la rainure de l'Embout qui lui correspond, la Cl Externe seule étant collée sur tout son pourtour dans ledit embout; Embout comportant le
Joint Souple J.S. de contact, défini ci-dessus.
- M.mono.R≈ Masque monocoque uniquement respiratoire, donc ne protégeant que le nez e"t la bouche du porteur.
FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)
Loilque des dénominations (suite) t
- H .mono .Intégr - Masque monocoque à protection intégrale, donc isolant jeux, nez et bouche de l'u ilisa rice.
- M.duo.R.- Mas ue "pro essionnel" à de x ccq .:; r Cl ext. Ignifuge et C.2 Inc., ' Interne, n'englobant que nez et boucha.
- M. duo. Intégr - Masque " profesβionnel" ô deux coques Cl ext. ignifuge et C.2 ir.t. ,
• protégeant yeux + nez + bouche.
- V - voile externe anti-particules et anti-gaz, adhésif sur le seul pourtour d'une de ses faces. Adhère seulement sur la périphérie de la coque externe da tfliU-L lîy e de masque : C du monocoque, ou Cl ext. de tout masque comportant deux coques, l'dhésif périphérique n'obturant aucun des fins orifices dont toute coque a été pré-perforée .
- F - filtre d'air contra toutes pollutions : filtre anti-perticules , anti- gaz,..-'anti-pluies acidea, bactéricide et odoriférant, composé de N écrans de fine toile et / ou de ouate compressée, ces N écrans étant tous imprégnés de produits-piègea , désin ectants, odoriférants - F cousu sur son pourtour - F rendu adhésif sur le seul pourtour d'une de se^ faces, de manière â n'obturer en aucun cas, fût-ce l'un des orifices de la coque interne qui lui sert de support.
- F1 ; F" - filtres à écrans identiques â F décrit ci-rdessus, sauf ô en varier les
"sels, p-ases, extraits, essences, désinfectants, dont ils sont imprégnés. F' et F" sont utilisés seulement quand 2 filtres et non un seul est utilisé dans un Masque â deux coques perforées. Dans ce cas, F' adhère à la surface interne de Cl externe, et F", adhère ô la face extérieure de. C.2 int.
- B - Bride de fixation du masque, bride de un centimètre de large, ancrée en deux pointa Intéraui é la Gonocoque ou â la coque externe' C.1 ext. du masque à deux coques. Bride forte, élastique et réglable quant à la tension exercée sur le masque, cette tension concourant à assurer l'adhérence du Joint Souple (J.Ξ.) périphérique, épousent les contours du visage. Toute bride comporte deux attaches coulissantes, qui permettent ô l'utilisateur porteur da lunettes de maintenir chaque branche de ses lunettes attachée â la bride, donc en position adéquate.
ment le nez et la bouche.
- Figure 5 - Masque M. duo .Intégr . - Masque professionnel â deux coques perforées de trous disposés en quinconce Cl eit. ignifuge et C.2 int., protégeant yeux + nez + bouche.
- Figure 6 - Joint Souple (J.S.) pour monocoque. - Figure 7 - Embout (Emb.) soupla pour Masque ô deux coques -.Figure montrant l'insertion périphérique des deux coques dans cet Embout, l'une sous l'autre, chacune dans sa rainure - Embout doté du Joint Sσuple J.S., qui assure l'adhérence du masque à l'épiderme qu'épouse Bouplement le maaq'ie.
- Figures 8- Détail montrant le Joint Souple (J.S.) collé ô l'Embout, la pression exercée par la bride, et le calage des lunettes eur un masque monocoque ou à deux coques, et le maintien des lunettes,
- FlRures 9 - Masque monocoque avec Voile (V) et filtra (F) - Masque ô deux coques avec Voile (V) et filtres (F') et (F").
- Figures 10'. : Masques pour chiens. ~ Figures 11 • : Masques pour chevaux.
Exposé :
A) En ce qui concerne les personnes, deux sortes de masques seront réalisés : - une sorte de masques anti-pollution dite de circulation : économique car il comporte une seule coque de protection respiratoire ; cette sorte de masques se
dif érenciant en deux types :
* un type de masque de protection strictement respiratoire M.mono.R., la coque n'englobant que le nez et la bouche du sujet, et le bombé de la coque laissant toujours un espace entre sa paroi interr.e et le visage de l'utilisateur. * un type de casque de circulation à ur.e seule coque mais de protection intégrale (M.;cno .Intégr .) , donc englobant les yeux, le nez et la bouche du sujet, le bombé- de la coque respectant toujours un espace libre entre sa paroi et le visage de la personne. '
- et une sorte de masques pro essionnels, à deux coques protectrices ; cette sorte de masques se déclinant, elle aussi en :
* un type de masque professionnel à deux coque3 (M.duo.R.) donc strictement respiratoire car il n.' isole que le nez et la bouche de l'utilisatrice.
* et un type de masque professionnel (M. duo.Intégr .) , à deux coques, isolant par conséquent les yeux, le nez et la bouche du sujet - Toujours sans jamais "coller au visage".
- Ce,s deux types de masques conviennent non seulement aux personnes exposées à une pollution lourde dans l'exercice de leur profession, nais ils s'imposent aux personnes atteintes de maladies cardiaques ou pulπonaires, comme à celles victimes d'insuffisances respiratoires ou de dysfonctionnements cardiaques. Quant à leur fixation et.à. leur maintien en place, ce3 quatre types de masques, deux dits de circulation, deux dits professionnels, sont tous munis d'une forte bride élastique (B) , d'une largeur de un centimètre, de tension réglable, venant passer au-dessus des oreilles, entre le crâne et les deux pavillons auriculaires, et enserrant la tête du sujet de manière à bien faire adhérer souplement le joint (J.S.), sur tout son pourtour, au visage d l'utilisatrice ou du porteur, condition essentielle d'efficacité de ces appareils, tout particulièrement chez l'enfant et l'adolescent.
Description de ce3 deux sortes de masques pour personnes :
- Masques monocoques 1 (M.mono.R.) et (M. ono.Intégr. ) , le R. " respiratoire protégeant uniquement le nez et la bouche du sujet ; et l' Intégr. "polyprotecteur intégral" isolant yeux, nez et bouche.
- Ils ont en commun, d'après Figures 2 et 3, une seule coque en matière plastique rigide percée de fins orifices d'admission d'air, orifices bieη répartis sur toute la.surface de la coque," sauf sur toute sa périphérie puisque c'est sur cette bande intacte que viendront adhérer le Voile (V) à l'extérieur "de la coque, et le filtre (F) à l'intérieur de ladite coque, afin qu'aucun des orifices permettant l'inspiration et l'expiration d'air par utilisateur, ne soit obturé par l'adhé- /sif du Voile, ni par celui du Filtre. En outre, le montage' de leur monocoque est identique : sur toute sa périphérie, chaque monocoque vient s'insérer dans la rainure du Joint Souple (J.S.) qui est fortement collé à la coque, ce joint J.S. étant calculé pour adhérer parfaitement, sur tout son pourtour, à l'épiderme de l'utilisatrice, ce à quoi la bride (B) que nous avons décrite ci-dessus, concourt efficacement, comme d'après Figure 8 par exemple.
- De plus, autre point commun, les monocoques du (M.mono.R.) et. du (M.mono.Intégr .) sont pareillement équipées : . •'
* d'un voile (V) externe, à deux fines toiles, i.e. d'une toile repliée sur ' soi, inclant une ouate compressée, formant écran vertical 'cousu sur tout son périmètre, puis imprégné par macération dans une essence légèrement huileuse chargée de poudre de charbon végétal activé. Ce Voile (V) est- anti particules et anti-gaz. 'Etant rendu adhésif seulement sur tout le pourtour d'une de ses faces, ce voile (V) va adhérer par sa périphérie à l'extérieur de la monocoque et la recouvrir entièrement sans en obturer aucun orifice cf. Figure 9.
* d'un filtre (F) à écrans multiples (5 ou plus), chacun de ces écrans ver¬ ticaux composant ce filtre, étant préalablement imprégné par macération dans un bain spécial variant d'un écran à l'autre, et chargé de produits anti-particules, anti-gaz,- de bases anti-acides, bactéricides et odoriférants, les précisions qui suivent, seulement à titre d'exemples :
- le premier écran yertical de bonne toile à trame très serrée, le plus proche de la coque, sera d'abord imprégné d'une solution iodée, puis enduit de poudre de charbon végétal active officinal qui sera fixée au tissu par une essence
aromatique huileuse, par exemple à base de romarin,
- le second support vertical d'une toile à trame serrée, se repliera sur un tampon mince de ouate compressée, l'ensemble étant imprégné de chlorophylle et d'une poudre de charbon végétal d'eucalyptus active officinal, poudre fixée par une solution légèrement huileuse de sarriette,
- le troisième écran vertical en toile serrée, accolé au deuxième, recevra une dilution de bases chimiques, donc chimiquement anti-acides, chargée de poudre de charbon végétal de laurier sauce fixée par une essence aromatique de baies de genièvre, par exemple, - le quatrième écran de fine toile, Jointif du troisième, sera enduit d'essences huileuses de thym, de sauge, d'eucalyptus et de bourgeon de pin, toutes antiseptiques et bactéricides,
- le cinquième écran aura été imprégné d'essences aromatiques légèrement huileuses à la lavande, à l'aubépine, à la violette, à la rose, par exemple. C'est cette cinquième toile verticale, cousue aux quatre autres seulement sur tout leur périmètre, sauf un point çà et là, qui sera le plus proche du visage de notre porteur de masque ; tandis que c'est le premier écran, qui sera rendu adhésif sur tout son pourtour seulement, qui fixera le filtre (F)-à-cinq-écrans sur la face interne de la monocoque — cf." Figure 9. Ce système d'adhérence sur le seul pour- tour du filtre_(F) , comme du voile (V) les rend aisément remplaçables, dès qu'une gêne respiratoire prouve qu'ils sont souillés, et obturés par les particules.
- Maintenant, ce qui différencie le (M.mono.R.) du (M. ono.Intégr. ) , c'est évidem¬ ment que la coque du M.mono.Intégr. , englobera les sourcils de la personne, prenant appui sur son front puisqu'elle doit protéger ses yeux, donc cette monocoque comportera deux verres optiques neutres, sertis hermétiquement dans la coque du masque afin d'assurer la vue et la Yision de l'utilisatrice.
- Quant aux porteurs de lunettes, ils les caleront dεns le léger sillon prémoulé dans la monocoque légèrement au-dessous de la naissance du nez, la stabilité des
•dites lunettes étant assurée grâce aux deux pinces coulissantes fixées à la bride (B) dS. fixation du masque, qui permettent d'immobiliser chaque branche de lunettes dans sa position adéquate. r Masques à deux coques : M.duo.R. (nez et bouche seulement), et M. duo.Intégr . (yeux, nez et bouche) , masques anti-pollution dits .professionnels, ils se déclinent, eux aussi, dans ces deux types d'appareils, d'après la Figure 9. - Ces deux types de masques sont constitués d'une coque rigide externe (Cl ext.), mou ée en matière ignifuge, percée de fins orifices sur toute sa surface, sauf sur une marge périphérique où adhéreront le voile (V) à l'extérieur et le filtre (F) (un seul filtre) ou (F') (si deux filtres (F') et (F")), à .l'intérieur de cette co'que externe, de manière à ne boucher aucun des orifices ; _et_ d'une coque rigide interne (C.2 int.) non ignifugée, elle aussi percée dε fins orifices pour transits dε l'air inspiré puis expiré par le sujet, ces orifices étant disposés de telle manière que lorsque ces deux coques Cl et C.2 sont encastrées, Cl sur : au-dessus de C.2, chacune dans sa rainure dans l'embout (Emb) , les orifices de la coque interne (C.2 int.) ne se trouvent pas en regard, mais en quinconce par rapport à leurs homologues de la coque externe (Cl ext.).
- Ces deux coques, externe et interna du même zπasque, sont fabiquées imbriquables en continu sur tout leur pourtour respectif et viennent s'insérer Cl ext. au-dessus de C.2 int. chacune dans sa rainure, les deux rainures étant pratiquées dans l'unique embout (Emb.) robuste et souple, où elles seront bloquées chacune dans sa rainure. C'est ce qu'.explicite la Figure 7, laquelle met également en évidence le joint souple (J.S.), soit collé au talon de cet embout, soit partie intégrante dudit embout de masque s'il a pu être moulé avec lui pour ne former qu'un seul élément embout-joint-souples, le but à atteindre étant d'obtenir que le joint (J.S.) épouse souplement et hermétiquement le volume du visage à protéger sans léser ni irriter un épiderme sans problèmes.
- Tout ce qui a été spécifié plus haut concernant l'équipement anti-pollution des masque monocoques, s'applique semblablement aux masques comportant deux coques, dits professionnels, mais non identiquement :
- le voile (V) anti-particules et anti-gaz, à l'extérieur de la coque externe (Cl ext.), mais il faut renforcer les produits qui l'imprègnent, en raison de la plus lourde pollution è affronter,
- chaque filtre pourra ou devra corporter davantage d'écrans et les produits, _ 'j poudre3, essences huileuses, bases de chimie, éléments désinfectants devront permettre à 1 utilisateur de faire face aux pollutions professionnelles de toutes origines .
- pour ces -a ces raisons ces masques dits pro essionnels ne comporteront plus seulement le voile (V) externe, et un seul filtre (F) interne, mais le Voile (V) 0 et deux filtres (?') et (F") - cf. lqur; , 1= filtre F' adhérant sous la coque externe (Cl ext.), et le filtre F" étant disposé à l'extérieur de la coque interne (C.2 int.), ce -qui fait que les deux filtres s'interposent entre les deux coques, sans pourtant se toucher (!) car tout genre de tampon trop épais est exclu, afin que l'utilisatrice puisse respirer normalement... 5 - Bien entendu le masque de protection à double coque, dans sa version de protection intégrale : (M. uo .Intégr . ) place son joint souple (J.S.) au-dessus des sourcils du sujet, donc lui aussi comporte deux verres optiques neutres assurant v e et vision à son utilisateur.
- Et les masques à double coque comportent naturellement le léger sillon permettant 0 de caler la base des lunettes ; da même que leur bride (B) de fixation aide, par ses deux pinces latérales à assujettir chaque branche de lunettes à sa position correcte .
Précautions de fabrication :
- De tels masques doivent s'aγérer de toute sécurité, ce qui exigera un effort
25 constant d'amélioration et d'adaptation des voiles (V) anti-particules, et, davantage encore, de celle des filtres (F). A commencer par la mise au point dans ces deux fonctions, avant toute commercialisation de ces masques.
- Il incombera donc à tout fabricant de tels masques de tous types de les soumettre à des tests de fiabilité en "situation ré=ll«_". Hu effet, les particules de
30 métaux lourds, les poussières, bien" sûr, mais plus encore les gaz, les suspensions acides sont si divers, si nombreux et réactifs entre eux, voire aptes à se com¬ biner avec les produits désinfectants o fixateurs imprégnant Voile et filtres..., qu'il ne faudrait surtout pas que les remèdes s'avèrent pires que le mal ! -Primum, ron nocere !
35 - Il sera donc indispensable d'organiser des tests "en laboratoire(s) à partir d airs pollués prélevés auprès d'usinés notoirement polluantes ainsi qu'aux heures de pointe à Montpellier, à Paris, à Milan, à Mexico.
- En laboratoire, ces échantillons d'air pollué seront aspirés par de ces machines existantes, utilisées pour analyser les fumées de cigarettes, munies des masques
40 objets de cette" emande de brevet. Ces machines aspirant l'air comme une personne, prouveront ce qui passera à travers tel masque, comme les suspensions nuisibles qui auront été arrêtées.
- Ces tests permettront de déterminer de quels produits devront être imprégnés le Voile (V) et les N écrans du filtre (F), des filtres (F') et (F"), pour en
45 garnir lesdits masques.
- En effet,, s'agissant de données tellement complexes, de pollutions à ce point nocives, La Recherche doit d'abord parvenir au résultat cherché, tant du point de vue sanitaire qu'à titre de loyauté technico-commerciale.
- Nous ajoutons qu'à notre avis, aucun désinfectant ni agent neutralisant apte 50 à imprégner le voile (V) ou un filtre (F) ne doit être éliminé par principe, même s'il semble à risques. Nous citerons, outre les compositions purifiantes préconisées ci— essus pour en imbiber voile et écrans d'un filtre : le formol ; le chlore ; l'oxyde d'éthylène ; les phénols et chlorophénols ; les crësylols ; les sulfates de cuivre et de fer ; le permanganate de potassium ; la teinture d'iode ; 55 l'eau oxygénée ; l'ozone, ce puissant désinfectant ; la chloramine... , car nous savons, depuis Samuel HAHNEMANN (1.755 - 1.843), fondateur de l'Homéopathie, que, par dilutions successives, tel élément agressif à l'état pur peut, dilué, voire
très dilué, concourir au rétablissement de tel équilibre sans nuire au patient.
Présentation et conditionnement des masques anti-pollution monocoques ou à deux coques : chaque masque, destiné à l'enfant, à l'adolescent ou à l'adulte, sera livré complet, assemblé et monté, pourvu de son voile (V) et de son filtre (F) ou de ses filtres (F') et (F"), de sa bride (B) et de ses attaches de bride. Les filtres et le voile devront adhérer à la coque support ; chaque masque ainsi équipé sera ensaché dans une poche de plastique hermétiquement close.
- De plus, chaque conditionnement unitaire, comportera :
- une notice -d' utilisation et de montage, dessins à l'appui, - trois voiles (V) anti-particules et anti-gaz de rechange ; trois filtres
(F), ou 3 filtres (F1) + 3 filtres (F"), chaque rubrique en sachets de plastique soudés à la machine,
- ainsi qu'un tube de pommade anti-inflammatoire et anti-mycosique , dont enduire _f_ac_ul^tj^t_ivj^πτe_nt. le pourtour du joint souple de contact (J.S.), si l'acquéreur en sent le besoin, afin d'éviter toute irritation (personnes sensibles ; enfant sujet aux allergies ; utilisateur temporairement affecté d'une der ite).
- L'ESTHETIQUE de tels masques, en particulier ceux destinés aux enfants, devra être améliorée, en offrant un choix de coques externes rappelant, par simple impression légère sur le Voile (V), un faon, une souris, un écureuil, une tortue... de façon à les rendre attractifs, car ce sont souvent les enfants qui ont, de loin, le plus besoin de porter de tels masques...
B) Masques destinés aux animaux :
- De type strictement respiratoire, ils seront conçus et réalisés selon les des- criptifs des appareils M.mono.R. et M.duo.R. Il suffira d'adapter la forme de ces masques à la morphologie de chaque animal.
- Les Figures 10 prouvent que le masque peut être utilisé pour les chiens en le recouvrant d'une muselière à cuir enveloppant, qui interdit à l'animal de griffer, voire d'arracher "son" masque. Toutefois, la muselière choisie, de modè- le(s) existant(s) devra l'être d'une ou deux tailles au-dessus pour résoudre l'insertion du dit masque dans la muselière protectrice.
- Les Figures 11 montrent que l'utilisation du masque respiratoire est tout aussi possible s' agissant d'un cheval, à condition que la partie inférieure d'un til masque soit élargie et assouplie pour permettre au cher Bucéphale d'ouvrir grande la bouche à sa guise pendant sa course, quelle qu'en soit la vitesse.
- Toutefois, tenant compte de la pilosité des épidermes canins et chevalins, une bride spéciale (B.s.) permettra de presser davantage le Joint souple (J.S.) autour du museau 'de l'animal pour en mieux assurer l'adhérence.