[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Pile ou Face (film, 1980)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pile ou Face

Réalisation Robert Enrico
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Durée 105 min
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Pile ou Face est un film policier français réalisé par Robert Enrico, sorti en 1980.

À Bordeaux, l'inspecteur Baroni enquête sur la mort d'une femme, Mme Morlaix, tombée de la fenêtre de son appartement après une dispute avec son mari. Persuadé de la culpabilité de celui-ci, Baroni, dans un climat évoquant Simenon, s'acharne à vouloir le faire avouer, en dépit de l’hostilité croissante de son supérieur et malgré la sympathie qu'il ressent pour le veuf. L'affaire est rapidement classée alors qu'une affaire de trafic de drogue secoue la ville.

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]

Autour du film

[modifier | modifier le code]

Le titre du film est inspiré du nom du chien de Georges Cravenne dont c'était la première production. Il avait découvert l'année précédente le roman Suivez le veuf que lui avait fait lire Bertrand Javal, producteur exécutif du film.

Tout au long du film, Morlaix (Michel Serrault) fait longuement mention de l'île de Talua où il rêve d'aller vivre. C'est sur cette petite île fictive du Pacifique que se déroulait en 1961 l'intrigue du film Le Diable à quatre heures de Mervyn LeRoy, avec notamment Spencer Tracy et Frank Sinatra dans les rôles principaux.

On voit l'atterrissage d'un Boeing 747 à l'aéroport de Mérignac (on voit l'usine Dassault en arrière-plan) censé représenter l'arrivée d'un vol Air France "Genève-Bordeaux". Aucun vol court-courrier n'est réalisé avec ce type d'aéronef.

Un anachronisme existe, après la mise à la retraite du flic Noiret, lors de la course poursuite en voiture, car Philippe Noiret rentrant chez lui, prend un virage dans le bas-Lormont, alors que sa maison est située de l'autre côté du fleuve.

– Baroni : « On devient pas flic. On finit flic.
– Laurence : C'est pas déshonorant.
– Baroni : Ça devrait pas l'être non. Au début, j'étais même assez fier. Seulement, petit à petit, la politique nous a mis le grappin dessus, et, du service de l'État, on est passé au service du Pouvoir — et ça, mon petit, c'est pas la même chose. Remarquez, c'est pareil dans tous les pays du monde, mais c'est pas ça qui me console. Alors à force de faire des sales trucs, on est devenu des sales flics. »

– Baroni : « Aaah ! Le pâté en croûte du dimanche ! Tu t'es trompée de jour, on n'est pas dimanche ! Ta mère, elle...
– Sa fille : Oh ! Je ne le fais pas aussi bien qu'elle... Il doit y avoir un secret...
– Baroni : Un secret... Comme le hachis parmentier ou le bœuf en gelée.
– Sa fille : Avoue qu'elle te manque...
– Baroni : Aux heures des repas. »

- Baroni : « La justice, docteur, c'est comme la Sainte Vierge : si elle n'apparaît pas de temps en temps, le doute s'installe. »

- Baroni : « Elle avait de beaux seins votre femme . »
- Morlaix : « Oui mais sa tête était pas terrible. »
- Baroni : « Moi c’était l’inverse. »

Lieux de tournage

[modifier | modifier le code]
  • Bordeaux : ancien Hôtel de Police, rue Castéja, Port de la Lune
  • Pessac : discothèque Le Pacha
  • Villetaneuse : crématorium des Joncherolles.
  • Mérignac : Aéroport
  • Macau : 141 chemin du Bord de l'eau. On reconnait la maison censée être habitée par Philippe Noiret, qui est reconnaissable aux 2 guérites en bordure de fleuve. La centrale thermique d'Ambès, visible dans le film, de l'autre côté de la Garonne, a été détruite depuis le tournage.
  • Lormont : Après la mise à la retraite de Philippe Noiret, on voit sa voiture prendre un virage dans le quartier du Bas Lormont - devant le restaurant-brasserie toujours active (on voit le Pont d'Aquitaine en haut de l'image). La place a été remaniée depuis.

Liens externes

[modifier | modifier le code]